Le Königstiger ( ou Tigre Royal ou Tigre II )
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Le Königstiger ( ou Tigre Royal ou Tigre II )
d'après ce que j'ai pu voir, la 116. n'en n'avait pas, mais rien n'empêche ce post écrit pour le plaisir ^^
L’étude de conception du Panzerkampfwagen (PzKpfw) VI Königstiger (Tigre royal en allemand) débute en mai 1941 et se poursuit jusqu’en 1943. Dessiné par l’entreprise allemande Henschel, ce nouveau char doit remplacer à terme le Tigre. Les premières unités sont livrées début 1944 et le char connait son baptême du feu en mai de la même année à la bataille de Minsk.
Le Tigre royal se distingue par sa masse extraordinaire (69.4 tonnes pour le modèle Porsche et 69.8 tonnes pour le modèle Henschel). En effet, les ingénieurs cherchant à améliorer les caractéristiques du char Tigre, ont multiplié les ajouts (le blindage, notamment frontal, est largement renforcé), les options et ont modernisé les équipements ayant déjà fait leurs preuves, entraînant une augmentation considérable de sa masse totale.
Par conséquent, sa mobilité et son autonomie s’en trouvent très nettement diminuées. Pour palier à ces points faibles, l'armement est renforcé. Il est équipé du KwK 43 L/71 (KampfWagenKanone), version plus longue du KwK 36 L/56, soit du fameux canon de 88mm, qui pouvait tirer jusqu’à dix kilomètres et perçait tous les types de blindage connus jusqu’alors.
canon Pak 43 L/71 qui a servi de base au KwK 43 L/71 du Tigre II
Pendant la bataille de Normandie, le Tigre II était la terreur des troupes alliées. A tel point que seuls l’aviation et la marine de guerre en viennent à bout. Vainqueur de tous les duels, il n’a jamais été détruit par un tir frontal à distance. Seuls les tirs à bout portant et de flanc ont pu le réduire au silence.
489 exemplaires du char Tigre Royal ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Ce modèle demeure l’un des meilleurs de toute cette période.
L'étude de ce panzer commença dès le mois de mai 1941, un an avant l'entrée en production du Tigre I. Dès fin 1942, le projet dériva vers une étude plus précise : un char lourd qui puisse succéder au Tigre. En janvier 1943, Hitler, après lecture du cahier des charges, imposa pour le nouveau char un canon de 88 mm à haute vélocité, un blindage frontal de 150 mm et un blindage latéral de 80 mm. À la lumière de l'expérience du tout nouveau char moyen-lourd Panther, il fut décidé que le blindage serait incliné et conçu de manière à ne présenter qu'une coquille de métal d'un seul tenant par élément (châssis et tourelle).
Comme pour le Tigre I, Henschel et Porsche se lancèrent sur le projet. Porsche étudia deux designs, l'un avec une tourelle centrale et l'autre, avec une tourelle très en arrière sur le châssis (comme le char israélien Merkava à la fin des années 1970) respectivement appelé VK 45.02 A et B.
modèle Porsche
modèle Henschel
Mais, comme pour le Tigre, le concept de transmission et de châssis du modèle Porsche était trop avancé pour les techniques de l'époque ( moteur diesel qui générait du courant faisant fonctionner des moteurs électriques, permettant de se passer de transmission ) , aussi ce fut le design d'Henschel, plus conventionnel, mais beaucoup plus moderne que le Tigre, qui emporta le marché, notamment parce qu'il permettait de réduire les coûts en présentant un certain nombre d'éléments utilisés aussi sur le char Panther.
1 500 furent commandés, seulement 489 furent construits, notamment à cause de la destruction par les bombes américaines de l'usine Henschel de Cassel.
Au départ, les cinquante premiers exemplaires furent munis de la tourelle Krupp mise au point pour le modèle Porsche, mais l'industriel redessina une tourelle spécifique, acceptant plus de munitions, et surtout corrigeant un défaut de la précédente. En effet, à l'origine, le mantelet du canon, semblable à celui des premières tourelles de Panther, c'est-à-dire en demi-cylindre horizontal, risquait de provoquer la destruction du char au cas où un obus touchait de plein fouet la partie inférieure de ce mantelet, obus qui, par ricochet, pénètrerait ainsi les œuvres vives du char, par le toit du poste de pilotage faiblement blindé. La nouvelle tourelle comportait un mantelet « en groin de cochon », évitant ce problème. Mais ceci eut pour inconvénient d'alourdir le char déjà énorme, qui passait au changement de tourelle de 68,5 à 69,8 tonnes, c'est-à-dire plus lourd qu'un char moderne de type Leclerc.
modèle de mantelet " groin de cochon " sur un Panther
L'ensemble du char était muni d'un blindage épais et incliné
pour le porche : 110 mm en frontal tourelle 150mm en frontal chassis 100mm pour le bas de caisse et 80mm pour le blindage latéral
pour le henschel 180mm en frontal tourelle 150mm en frontal chassis 100mm pour le bas de caisse et 80mm pour le blindage latéral
Seuls quelques blindés de l'époque pouvaient percer ce type de blindage, et seulement à très courte portée :
Sherman Firefly ( canon britannique Ordonnance QF-17 pounder )
Comet ( 77 mm HV )
M26 Pershing ( 90mm M3 )
T-34/85 ( ZIS 5/85 )
SU-100 ( 100 mm D-10S )
IS-2 ( 122 mm DT-25 )
Pour déplacer une telle masse de métal, le plus puissant moteur de char de l'époque lui-même se montrait un peu faible : le Maybach HL 230 P30 12 cylindres de 700 chevaux, parfait pour le Panther de 43 tonnes, supportait mal les 27 tonnes supplémentaires. Pour contrecarrer ce problème, les ingénieurs lui accouplèrent une boîte de vitesses très complexe, avec 8 vitesses avant et 4 vitesses arrière, afin de démultiplier les efforts et de permettre au titan de se déplacer convenablement. Ils mirent aussi au point un différentiel de chenille permettant au char de tourner sur place, caractéristique encore rare à l'époque, mais très utile pour compenser la relative lenteur de la tourelle et l'exposition du blindage avant en cas de danger repéré à temps. Les ingénieurs mirent au point un système de train de roulement permettant d'éviter, à l'inverse du Tigre I, que les chenilles ne s'enrayent avec la boue, la glace et les rochers. Ce système s'avéra cependant à l'usage plus délicat à entretenir. Pour en terminer avec le train de roulement, comme pour le Tigre I, deux jeux de chenilles étaient prévus : une paire de 660 mm pour le transport sur rail, et une paire de 800 mm pour le combat. Ces chenilles larges permettaient au char d'avoir une bonne tenue en terrain instable, comme la boue, malgré son poids énorme, générant une pression au sol assez faible. Ceci ne changeait en revanche pas grand-chose au fait que le char était trop lourd pour la majorité des ponts de l'époque, ce qui réduisait de beaucoup sa mobilité tactique.
Mais avec un ratio de seulement 10 chevaux à la tonne, le char souffrait d'un cruel manque de mobilité, et d'une consommation énorme. Sa vitesse plafonnait à 38 km/h sur route, et moins de 20 km/h en tout terrain, et sa consommation de 500 litres aux 100 kilomètres ne lui permettait qu'une faible autonomie de 120 km sur route d'autant plus handicapante que le Reich manquait de carburant. De plus, les efforts sur la transmission dus au poids du mastodonte, ainsi que la fragilité de la trop complexe boîte de vitesses, contraignirent ces chars à connaître de nombreuses pannes. Ils nécessitaient une maintenance constante pour fonctionner convenablement.
Le Tigre II ne fut pas endivisionné, contrairement au Tigre I, et le remplaça dans les Schwere Panzer Abteilungen, ou bataillons de chars lourds. 150 d'entre eux furent confiés à des unités de Waffen SS, tous les autres furent affectés aux Panzerdivisionen de la Wehrmacht.
L'action du Königstiger fut cependant restreinte, surtout sur le front Ouest, à cause des restrictions en carburant, des problèmes techniques, pannes, et surtout à cause de la redoutable aviation d'attaque au sol (Jabo, de l'allemand « Jagdbomber », chasseur-bombardier) des alliés ( Typhoon, P-47, P-51... ). Lors de la bataille de Normandie, certains Königstigers ont même engagé des combats contre des croiseurs. Le dernier char de la guerre à être détruit fut aussi un Tigre Royal, saboté par son équipage à la suite d'un problème mécanique, le 10 mai 1945, en Autriche.
Le dernier Königstiger encore en état de marche est au musée des blindés de Saumur.
prochain topic, le Panther ! ^^
Un char en dotation dans la 116. Panzerdivision
Le PzKpfw VI Königstiger
L’étude de conception du Panzerkampfwagen (PzKpfw) VI Königstiger (Tigre royal en allemand) débute en mai 1941 et se poursuit jusqu’en 1943. Dessiné par l’entreprise allemande Henschel, ce nouveau char doit remplacer à terme le Tigre. Les premières unités sont livrées début 1944 et le char connait son baptême du feu en mai de la même année à la bataille de Minsk.
Le Tigre royal se distingue par sa masse extraordinaire (69.4 tonnes pour le modèle Porsche et 69.8 tonnes pour le modèle Henschel). En effet, les ingénieurs cherchant à améliorer les caractéristiques du char Tigre, ont multiplié les ajouts (le blindage, notamment frontal, est largement renforcé), les options et ont modernisé les équipements ayant déjà fait leurs preuves, entraînant une augmentation considérable de sa masse totale.
Par conséquent, sa mobilité et son autonomie s’en trouvent très nettement diminuées. Pour palier à ces points faibles, l'armement est renforcé. Il est équipé du KwK 43 L/71 (KampfWagenKanone), version plus longue du KwK 36 L/56, soit du fameux canon de 88mm, qui pouvait tirer jusqu’à dix kilomètres et perçait tous les types de blindage connus jusqu’alors.
canon Pak 43 L/71 qui a servi de base au KwK 43 L/71 du Tigre II
Pendant la bataille de Normandie, le Tigre II était la terreur des troupes alliées. A tel point que seuls l’aviation et la marine de guerre en viennent à bout. Vainqueur de tous les duels, il n’a jamais été détruit par un tir frontal à distance. Seuls les tirs à bout portant et de flanc ont pu le réduire au silence.
489 exemplaires du char Tigre Royal ont été construits pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Ce modèle demeure l’un des meilleurs de toute cette période.
L'étude de ce panzer commença dès le mois de mai 1941, un an avant l'entrée en production du Tigre I. Dès fin 1942, le projet dériva vers une étude plus précise : un char lourd qui puisse succéder au Tigre. En janvier 1943, Hitler, après lecture du cahier des charges, imposa pour le nouveau char un canon de 88 mm à haute vélocité, un blindage frontal de 150 mm et un blindage latéral de 80 mm. À la lumière de l'expérience du tout nouveau char moyen-lourd Panther, il fut décidé que le blindage serait incliné et conçu de manière à ne présenter qu'une coquille de métal d'un seul tenant par élément (châssis et tourelle).
Comme pour le Tigre I, Henschel et Porsche se lancèrent sur le projet. Porsche étudia deux designs, l'un avec une tourelle centrale et l'autre, avec une tourelle très en arrière sur le châssis (comme le char israélien Merkava à la fin des années 1970) respectivement appelé VK 45.02 A et B.
modèle Porsche
modèle Henschel
Mais, comme pour le Tigre, le concept de transmission et de châssis du modèle Porsche était trop avancé pour les techniques de l'époque ( moteur diesel qui générait du courant faisant fonctionner des moteurs électriques, permettant de se passer de transmission ) , aussi ce fut le design d'Henschel, plus conventionnel, mais beaucoup plus moderne que le Tigre, qui emporta le marché, notamment parce qu'il permettait de réduire les coûts en présentant un certain nombre d'éléments utilisés aussi sur le char Panther.
1 500 furent commandés, seulement 489 furent construits, notamment à cause de la destruction par les bombes américaines de l'usine Henschel de Cassel.
Au départ, les cinquante premiers exemplaires furent munis de la tourelle Krupp mise au point pour le modèle Porsche, mais l'industriel redessina une tourelle spécifique, acceptant plus de munitions, et surtout corrigeant un défaut de la précédente. En effet, à l'origine, le mantelet du canon, semblable à celui des premières tourelles de Panther, c'est-à-dire en demi-cylindre horizontal, risquait de provoquer la destruction du char au cas où un obus touchait de plein fouet la partie inférieure de ce mantelet, obus qui, par ricochet, pénètrerait ainsi les œuvres vives du char, par le toit du poste de pilotage faiblement blindé. La nouvelle tourelle comportait un mantelet « en groin de cochon », évitant ce problème. Mais ceci eut pour inconvénient d'alourdir le char déjà énorme, qui passait au changement de tourelle de 68,5 à 69,8 tonnes, c'est-à-dire plus lourd qu'un char moderne de type Leclerc.
modèle de mantelet " groin de cochon " sur un Panther
L'ensemble du char était muni d'un blindage épais et incliné
pour le porche : 110 mm en frontal tourelle 150mm en frontal chassis 100mm pour le bas de caisse et 80mm pour le blindage latéral
pour le henschel 180mm en frontal tourelle 150mm en frontal chassis 100mm pour le bas de caisse et 80mm pour le blindage latéral
Seuls quelques blindés de l'époque pouvaient percer ce type de blindage, et seulement à très courte portée :
Sherman Firefly ( canon britannique Ordonnance QF-17 pounder )
Comet ( 77 mm HV )
M26 Pershing ( 90mm M3 )
T-34/85 ( ZIS 5/85 )
SU-100 ( 100 mm D-10S )
IS-2 ( 122 mm DT-25 )
Pour déplacer une telle masse de métal, le plus puissant moteur de char de l'époque lui-même se montrait un peu faible : le Maybach HL 230 P30 12 cylindres de 700 chevaux, parfait pour le Panther de 43 tonnes, supportait mal les 27 tonnes supplémentaires. Pour contrecarrer ce problème, les ingénieurs lui accouplèrent une boîte de vitesses très complexe, avec 8 vitesses avant et 4 vitesses arrière, afin de démultiplier les efforts et de permettre au titan de se déplacer convenablement. Ils mirent aussi au point un différentiel de chenille permettant au char de tourner sur place, caractéristique encore rare à l'époque, mais très utile pour compenser la relative lenteur de la tourelle et l'exposition du blindage avant en cas de danger repéré à temps. Les ingénieurs mirent au point un système de train de roulement permettant d'éviter, à l'inverse du Tigre I, que les chenilles ne s'enrayent avec la boue, la glace et les rochers. Ce système s'avéra cependant à l'usage plus délicat à entretenir. Pour en terminer avec le train de roulement, comme pour le Tigre I, deux jeux de chenilles étaient prévus : une paire de 660 mm pour le transport sur rail, et une paire de 800 mm pour le combat. Ces chenilles larges permettaient au char d'avoir une bonne tenue en terrain instable, comme la boue, malgré son poids énorme, générant une pression au sol assez faible. Ceci ne changeait en revanche pas grand-chose au fait que le char était trop lourd pour la majorité des ponts de l'époque, ce qui réduisait de beaucoup sa mobilité tactique.
Mais avec un ratio de seulement 10 chevaux à la tonne, le char souffrait d'un cruel manque de mobilité, et d'une consommation énorme. Sa vitesse plafonnait à 38 km/h sur route, et moins de 20 km/h en tout terrain, et sa consommation de 500 litres aux 100 kilomètres ne lui permettait qu'une faible autonomie de 120 km sur route d'autant plus handicapante que le Reich manquait de carburant. De plus, les efforts sur la transmission dus au poids du mastodonte, ainsi que la fragilité de la trop complexe boîte de vitesses, contraignirent ces chars à connaître de nombreuses pannes. Ils nécessitaient une maintenance constante pour fonctionner convenablement.
Le Tigre II ne fut pas endivisionné, contrairement au Tigre I, et le remplaça dans les Schwere Panzer Abteilungen, ou bataillons de chars lourds. 150 d'entre eux furent confiés à des unités de Waffen SS, tous les autres furent affectés aux Panzerdivisionen de la Wehrmacht.
L'action du Königstiger fut cependant restreinte, surtout sur le front Ouest, à cause des restrictions en carburant, des problèmes techniques, pannes, et surtout à cause de la redoutable aviation d'attaque au sol (Jabo, de l'allemand « Jagdbomber », chasseur-bombardier) des alliés ( Typhoon, P-47, P-51... ). Lors de la bataille de Normandie, certains Königstigers ont même engagé des combats contre des croiseurs. Le dernier char de la guerre à être détruit fut aussi un Tigre Royal, saboté par son équipage à la suite d'un problème mécanique, le 10 mai 1945, en Autriche.
Le dernier Königstiger encore en état de marche est au musée des blindés de Saumur.
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Anton Ivanovitch Zaykov- rang 3 Gefreiter
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