Panzerjäger ! la lutte antichar !
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Re: Panzerjäger ! la lutte antichar !
Pour remplacer leur 37 mm, les Allemands avaient conçu une pièce de 50 mm. Celle-ci ne sortit qu’en 1940. Elle représentait une arme efficace, que la production ultérieure de canons plus puissants n’empêchant pas de rester en service jusqu’à la fin de la guerre. Un modèle homologue de 75 mm qui, à première vue, en était l’exacte réplique, la supplanta pourtant. Le contrat pour ce 75 fut confié à deux sociétés, Krupp et Rheinmetall-Borsig. Tandis que cette dernière fournissait la pièce similaire au canon de 50 qui lui était demandée, Krupp faisait un canon à âme conique dont le calibre était bien de 75 mm à la culasse, mais de 50 mm à la bouche. Cette pièce avait des performances exceptionnelles ; elle aurait compté parmi les armes antichars les mieux réussies de la guerre si, comme ce fut le cas avec les autres canons à âme conique, la pénurie de tungstène ne l’avait fait écarter. Le tungstène était indispensable pour les munitions qu’auraient tirées ces armes. Il fallait des projectiles dont l’enveloppe extérieure pût en quelque sorte s’écraser au cours de la traversée du tube. Cette enveloppe était donc faite d’un acier doux, et la puissance de perforation ne pouvait venir que d’un noyau interne très dur. Il eut été inutile de tirer à 1200 m/s des obus perforants tout en acier. Ils auraient éclaté en morceaux en frappant le blindage sans grand dommage pour celui-ci.
Le plus fameux des canons antichars allemands fut, bien entendu, le 88. A l’origine c’était une pièce de DCA, mais on vit que ses performances pouvaient en faire une bonne pièce antichar. On demanda donc à Krupp de produire un matériel conçu pour la lutte antichar ; le canon sortit en 1943 sous le nom de PAK 43. Au lieu de l’affût classique à deux roues, il était monté sur quatre roues. Pour la mise en batterie, les roues étaient relevées et la pièce reposait sur une plate-forme permettant un tir tous azimuts. Cette plate-forme posait toutefois de difficiles problèmes de fabrication. Les exigences pressantes du front oriental obligèrent les Allemands à monter leur 88 sur des affûts à deux roues, constitués d’éléments récupérés sur d’autres matériels. Le résultat fut un matériel lourd et complexe, mais qui avait de remarquables performances……
Armes 39/45
Collectif
Le PAK 43 de 88 mm !
Le plus fameux des canons antichars allemands fut, bien entendu, le 88. A l’origine c’était une pièce de DCA, mais on vit que ses performances pouvaient en faire une bonne pièce antichar. On demanda donc à Krupp de produire un matériel conçu pour la lutte antichar ; le canon sortit en 1943 sous le nom de PAK 43. Au lieu de l’affût classique à deux roues, il était monté sur quatre roues. Pour la mise en batterie, les roues étaient relevées et la pièce reposait sur une plate-forme permettant un tir tous azimuts. Cette plate-forme posait toutefois de difficiles problèmes de fabrication. Les exigences pressantes du front oriental obligèrent les Allemands à monter leur 88 sur des affûts à deux roues, constitués d’éléments récupérés sur d’autres matériels. Le résultat fut un matériel lourd et complexe, mais qui avait de remarquables performances……
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Le PAK 43 de 88 mm !
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Re: Panzerjäger ! la lutte antichar !
La zimmerit, ce seul mot fait penser immédiatement aux Panzer !
Cette matière sert à protéger les panzer des mines et autres engins magnétiques destinés à les détruire.
Les troupes blindées allemandes ne cessent de chercher des moyens de luttes efficaces pour contrer les mines magnétiques. Dès janvier 1943, plusieurs techniques sont employées et testées avec plus ou moins de succès :
- Enduire les surfaces du char d'une laitance de ciment mélangée avec du sable fin sur une épaisseur de 3 à 5 millimètres.
- Enduire les surfaces d'une couche de bitume ou goudron mélangé avec du gravier (sauf dans les pays chauds où cette mixture coule toute seule...).
- Peindre les surfaces avec une peinture très épaisse en plusieurs couches.
En février 1943, ces solutions sont soumises au haut commandement sans succès, de plus la version à base de goudron est refusée par les troupes, augmentant les risques d'inflammation des chars. Au printemps 1943, plusieurs firmes de produits chimiques sont contactées et reçoivent l'ordre de concevoir et fabriquer une substance ressemblant à un mastic bitumeux, c'est la firme CWZ (Chemische Werk Zimmer und Kie) qui est désignée pour fabriquer cette matière, le nom de Zimmerit vient de là, elle reçoit une plaque de blindage pour essai et avec les exigences suivantes pour cette nouvelle matière :
- Etre peu inflammable
- Bonne adhésion sur les surfaces métalliques
- Facilement réparable sur le terrain
- Etre la plus légère possible. De plus elle doit servir à "casser" les grande surfaces planes des blindés ayant tendance à émettre des reflets.
La production commence à l'été 1943 dans l'usine CWZ à Berlin, une autre usine est prévue pour produire cette matière, il s'agit de la fabrique Birkigt en Tchécoslovaquie, cette dernière devant prendre la suite au cas ou l'usine de Berlin succomberait sous les bombes alliées.
Cette pate se révèle stable aux grandes températures et également aux très basses températures, apparemment elle fait également office de régulatrice de température à l'intérieur du blindé.... Cette pate doit être appliquée ; en théorie ; sur une surface propre et sèche éventuellement recouverte d'une peinture antirouille de teinte rouge-brique, elle est apposée dans les usines fabriquant les Panzer, mais comme toujours, des exemples prouvent qu'elle a été appliquée sur le terrain par les ateliers des Pz.Rgt.
Son application se fait en trois temps : application d'une première couche de 5 mm, puis séchage de 24 heures, application ensuite d'une deuxième couche de 4 mm qui est modelée à la spatule, puis séchage à la lampe à souder, lampe à souder qui précise le règlement ne doit pas approchée à moins de 1 à 2 cm sous peine de brûler la zimmerit, la chaleur fait évaporée les solvants se trouvant dans la préparation favorisant l'accroche de la pate sur l'acier. Cette méthode de séchage est obligatoire car sans lampe à souder, la zimmerit mets pratiquement 8 jours à sécher, ce qui est impensable en 1943 !
La zimmerit est appliquée sur toutes les surfaces verticales ou légèrement inclinées susceptibles d'être accessibles à une mine, mais une fois de plus les photographies nous montrent des applications sur les garde-boue, les coffres, schurtzen et autres...
La composition (avec quelques variations selon les sources) est la suivante :
- Spath ou sulfate de Borium (minerai pierreux) 34%
- Tripoli ou sulfate de zinc 4%
- Pigment ocre 17%
- Poudre de Bois 9 %
- Vernis 36 % ( 85% de mowilith et 15 % de résine mélangée à des solvants)
Les quantités nécessaires selon les blindés varient (l'épaisseur variant elle aussi selon les qualités du manutentionnaire) :
70 Kgs pour un Stug., 100 Kgs pour un Pz.IV, 160 Kgs pour un Panther, 200 kgs pour un Tiger
Le 9 septembre 1944, le haut commandement donnera ordre de l'utiliser jusqu'à épuisement des stocks. Raison pour laquelle on trouvera de la zimmerit jusqu'à la fin de la guerre.
Les premiers panzer équipés à titre expérimental sont les Pz.III en très petit nombre, la zimmerit sera par contre appliquée en masse sur les Pz.IV, Panther, Tiger, Stug.III, Stuh.42, Stug.IV, Jagd.IV, Jagdpanther, Jagtiger, Brummbar, Elephant, Wirbelwind, Ostwind et de manière exceptionnelle sur des engins de type Marder.III, Sdk.251.
Cette matière sert à protéger les panzer des mines et autres engins magnétiques destinés à les détruire.
Les troupes blindées allemandes ne cessent de chercher des moyens de luttes efficaces pour contrer les mines magnétiques. Dès janvier 1943, plusieurs techniques sont employées et testées avec plus ou moins de succès :
- Enduire les surfaces du char d'une laitance de ciment mélangée avec du sable fin sur une épaisseur de 3 à 5 millimètres.
- Enduire les surfaces d'une couche de bitume ou goudron mélangé avec du gravier (sauf dans les pays chauds où cette mixture coule toute seule...).
- Peindre les surfaces avec une peinture très épaisse en plusieurs couches.
En février 1943, ces solutions sont soumises au haut commandement sans succès, de plus la version à base de goudron est refusée par les troupes, augmentant les risques d'inflammation des chars. Au printemps 1943, plusieurs firmes de produits chimiques sont contactées et reçoivent l'ordre de concevoir et fabriquer une substance ressemblant à un mastic bitumeux, c'est la firme CWZ (Chemische Werk Zimmer und Kie) qui est désignée pour fabriquer cette matière, le nom de Zimmerit vient de là, elle reçoit une plaque de blindage pour essai et avec les exigences suivantes pour cette nouvelle matière :
- Etre peu inflammable
- Bonne adhésion sur les surfaces métalliques
- Facilement réparable sur le terrain
- Etre la plus légère possible. De plus elle doit servir à "casser" les grande surfaces planes des blindés ayant tendance à émettre des reflets.
La production commence à l'été 1943 dans l'usine CWZ à Berlin, une autre usine est prévue pour produire cette matière, il s'agit de la fabrique Birkigt en Tchécoslovaquie, cette dernière devant prendre la suite au cas ou l'usine de Berlin succomberait sous les bombes alliées.
Cette pate se révèle stable aux grandes températures et également aux très basses températures, apparemment elle fait également office de régulatrice de température à l'intérieur du blindé.... Cette pate doit être appliquée ; en théorie ; sur une surface propre et sèche éventuellement recouverte d'une peinture antirouille de teinte rouge-brique, elle est apposée dans les usines fabriquant les Panzer, mais comme toujours, des exemples prouvent qu'elle a été appliquée sur le terrain par les ateliers des Pz.Rgt.
Son application se fait en trois temps : application d'une première couche de 5 mm, puis séchage de 24 heures, application ensuite d'une deuxième couche de 4 mm qui est modelée à la spatule, puis séchage à la lampe à souder, lampe à souder qui précise le règlement ne doit pas approchée à moins de 1 à 2 cm sous peine de brûler la zimmerit, la chaleur fait évaporée les solvants se trouvant dans la préparation favorisant l'accroche de la pate sur l'acier. Cette méthode de séchage est obligatoire car sans lampe à souder, la zimmerit mets pratiquement 8 jours à sécher, ce qui est impensable en 1943 !
La zimmerit est appliquée sur toutes les surfaces verticales ou légèrement inclinées susceptibles d'être accessibles à une mine, mais une fois de plus les photographies nous montrent des applications sur les garde-boue, les coffres, schurtzen et autres...
La composition (avec quelques variations selon les sources) est la suivante :
- Spath ou sulfate de Borium (minerai pierreux) 34%
- Tripoli ou sulfate de zinc 4%
- Pigment ocre 17%
- Poudre de Bois 9 %
- Vernis 36 % ( 85% de mowilith et 15 % de résine mélangée à des solvants)
Les quantités nécessaires selon les blindés varient (l'épaisseur variant elle aussi selon les qualités du manutentionnaire) :
70 Kgs pour un Stug., 100 Kgs pour un Pz.IV, 160 Kgs pour un Panther, 200 kgs pour un Tiger
Le 9 septembre 1944, le haut commandement donnera ordre de l'utiliser jusqu'à épuisement des stocks. Raison pour laquelle on trouvera de la zimmerit jusqu'à la fin de la guerre.
Les premiers panzer équipés à titre expérimental sont les Pz.III en très petit nombre, la zimmerit sera par contre appliquée en masse sur les Pz.IV, Panther, Tiger, Stug.III, Stuh.42, Stug.IV, Jagd.IV, Jagdpanther, Jagtiger, Brummbar, Elephant, Wirbelwind, Ostwind et de manière exceptionnelle sur des engins de type Marder.III, Sdk.251.
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Re: Panzerjäger ! la lutte antichar !
Si je vous dis chasseur de char (Jagdpanzer) ... le premier qui vous vient à l'esprit c'est l'éléphant
quand le char , qui allait devenir le Tiger ; en était au stade de la planche a dessin deux firmes , Henschel et porche entrèrent en lice pour l adjudication du contrat de fabrication pour un nouveau chasseur de chars. deux châssis différents sont crées ,un par porche appelé VK 4501 ( P) et l autre par Henschel appelé VK 4501 (H), porche lance un concept de motorisation radicalement différent de la norme habituelle, a savoir que la motorisation de son prototype est basée sur une transmission électrique et des moteurs refroidis par air ,cette transmission électrique est en faite alimentée par deux moteurs porche 101/ 1 qui entrainent 2 dynamos , l énergie produite est transmise par 2 moteurs électrique qui entrainent les chenilles. Mais ce système bien qu'ingénieux génère de nombreux problèmes . en octobre 1942 , ordre est donné de stopper ce type de motorisation .Henschel de son coté lance en même temps l élaboration de son projet qui donnera plus tard le tigre I porche ayant quand même lancé sa production des châssis dans ses usines de Nibelungen , L' OKH se retrouve avec 90 châssis Porsche ( seuls construits ); après accord d Le chancelier en février 1943 ;il sont donc équipé de 2 moteurs Maybach HL 120 TRM, cette motorisation assez conséquente trouve sa place au milieu du châssis ce qui libère pas mal de place dans la casemate blindée l énergie fournie par les moteurs est transmise par l intermédiaire de 2 générateurs K588 de siemens schuckert aux barbotins arrières. Le Ferdinand devient l' éléphant sur ordre de Le chancelier après la bataille de Koursk.
l armement est limité au canon de 88 mm 8,8 PAK 43/2 L71 c est le dérivé du fameux 88 mm Flak 18 antiaérien mais dont on a allongé significativement la longueur du tube ,ce qui en fait une arme particulièrement redoutable a longue distance ,les munitions tirées sont les pz granate (perforants anti blindage ) 39 / 43 .40 / 43 et les spr granate 43 (explosif ) ,50 coups sont embarqués ( les obus sont en une seule pièce ) les performances des perforants sont impressionnantes : 241 mm a 1000 mètres et 184 mm a 2000 mètres !!!les équipages adverse on peut de chance de survie lorsque que le coup porte ...afin de manier plus rapidement les obus ( 22 kg ) un deuxième chargeur est ajouté aux membres d équipage .une lunette de tir sflzf1 a/rblf36 équipe le Ferdinand (la même qui équipe les Stug ,Jagdpanzer ,Hetzer.mais les ingénieurs omettent complétement la protection rapprochée du Ferdinand aucun MG n est en effet monté sur la superstructures , le but du Ferdinand étant d engager et détruire l ennemi a longue distance . aussi , lorsque les panzer sont débordés et attaqués de prés , la seule défense rapprochée mise a disposition du personnel est les 2 pistolets mitrailleurs MP40 embarqués et les pistolets automatiques des membres d équipage ... ceux ci ne peuvent tirer que par l intermédiaire de petites ouvertures blindées placées sur les cotés et a l arrière , ce que est bien mince face a des soldats déterminés.afin que le Ferdinand puisse encaisser les coups portés , son blindage initial de 100 mm est porté a 200 mm sur la face avant , les cotés sont blindés a 80 mm . la conception même de ce panzer préfigure les futurs projets d engins de plus en plus blindés mais aussi de plus en plus lourds...
après les premiers combats de Koursk , les éléphant restants sont renvoyés dans les usines pour y subir des aménagements : ajout d une mitrailleuse MG sur la face avant ,avec 600 coups ,le radio devenant dès lors radio / tireur .ajout d une coupole a épiscopes de Stug .III auf .G pour le chef de char pour remédier a la visibilité très insuffisante. le pilote gardera malheureusement ses seuls trois épiscopes pour pouvoir guider l engin . ( nota : si vous avez la possibilité de monter dans un panzer ... ce que je vous souhaite a tous ... vous vous rendrez vite compte que manier un 65 tonnes avec une vue plus limitée est tous a l honneur des conducteurs de ce type de chars, c est d ailleurs un cas général ,on s aperçois d ailleurs très vite que les équipages de ses chars "en avait comme on dit " l éléphant contrairement a une idée reçue , ne s est pas fait décimer a Koursk.il restera d ailleurs en service jusqu' a la bataille de Berlin .un ingénieur de porche déplacé a Koursk constatera après examens et enquête que 3 Ferdinand seulement eurent leurs blindages percés par des perforants ,le reste succomba lors d avaries diverses et des coups portés dans les trains de roulement et a la partie moteur, et ne purent être remorqués pour être dépannés. les derniers éléphant retournent sur le front est sous le commandement de la 17° armée puis de la 4° pz. armée au mois d octobre 1944 .ils sont alors regroupés et l unité formée est renommée s.pz. jag.kie. 614 le 15/12/1944 .a la fin de janvier 1945 , il reste 4 éléphant la situation chaotique de l Allemagne ne permet pas de remettre en condition les éléphant endommagés, il ne reste plus que 2 éléphant qui participent a la défense de Berlin sur la place Karl august et prés de l église de la trinité.
équipage 6 hommes
longueur 8,14 m
largeur 3,38 m
hauteur 2,97 m
masse de combat 72 tonnes
blindage de 30 a 200 mm
armement principal
1 canon de 88 mm pak 43 L / 71
armement secondaire
2 mitrailleuses MG 34 de 7,92 mm
moteur
2 x maybach HL 120 TRM 600 ch ( 441 , 3 kw )
suspension a barre de torsion
vitesse sur route 30 km/h
puissance massique 8 ch / tonne
autonomie 153 km (114 en tout terrain )
quand le char , qui allait devenir le Tiger ; en était au stade de la planche a dessin deux firmes , Henschel et porche entrèrent en lice pour l adjudication du contrat de fabrication pour un nouveau chasseur de chars. deux châssis différents sont crées ,un par porche appelé VK 4501 ( P) et l autre par Henschel appelé VK 4501 (H), porche lance un concept de motorisation radicalement différent de la norme habituelle, a savoir que la motorisation de son prototype est basée sur une transmission électrique et des moteurs refroidis par air ,cette transmission électrique est en faite alimentée par deux moteurs porche 101/ 1 qui entrainent 2 dynamos , l énergie produite est transmise par 2 moteurs électrique qui entrainent les chenilles. Mais ce système bien qu'ingénieux génère de nombreux problèmes . en octobre 1942 , ordre est donné de stopper ce type de motorisation .Henschel de son coté lance en même temps l élaboration de son projet qui donnera plus tard le tigre I porche ayant quand même lancé sa production des châssis dans ses usines de Nibelungen , L' OKH se retrouve avec 90 châssis Porsche ( seuls construits ); après accord d Le chancelier en février 1943 ;il sont donc équipé de 2 moteurs Maybach HL 120 TRM, cette motorisation assez conséquente trouve sa place au milieu du châssis ce qui libère pas mal de place dans la casemate blindée l énergie fournie par les moteurs est transmise par l intermédiaire de 2 générateurs K588 de siemens schuckert aux barbotins arrières. Le Ferdinand devient l' éléphant sur ordre de Le chancelier après la bataille de Koursk.
l armement est limité au canon de 88 mm 8,8 PAK 43/2 L71 c est le dérivé du fameux 88 mm Flak 18 antiaérien mais dont on a allongé significativement la longueur du tube ,ce qui en fait une arme particulièrement redoutable a longue distance ,les munitions tirées sont les pz granate (perforants anti blindage ) 39 / 43 .40 / 43 et les spr granate 43 (explosif ) ,50 coups sont embarqués ( les obus sont en une seule pièce ) les performances des perforants sont impressionnantes : 241 mm a 1000 mètres et 184 mm a 2000 mètres !!!les équipages adverse on peut de chance de survie lorsque que le coup porte ...afin de manier plus rapidement les obus ( 22 kg ) un deuxième chargeur est ajouté aux membres d équipage .une lunette de tir sflzf1 a/rblf36 équipe le Ferdinand (la même qui équipe les Stug ,Jagdpanzer ,Hetzer.mais les ingénieurs omettent complétement la protection rapprochée du Ferdinand aucun MG n est en effet monté sur la superstructures , le but du Ferdinand étant d engager et détruire l ennemi a longue distance . aussi , lorsque les panzer sont débordés et attaqués de prés , la seule défense rapprochée mise a disposition du personnel est les 2 pistolets mitrailleurs MP40 embarqués et les pistolets automatiques des membres d équipage ... ceux ci ne peuvent tirer que par l intermédiaire de petites ouvertures blindées placées sur les cotés et a l arrière , ce que est bien mince face a des soldats déterminés.afin que le Ferdinand puisse encaisser les coups portés , son blindage initial de 100 mm est porté a 200 mm sur la face avant , les cotés sont blindés a 80 mm . la conception même de ce panzer préfigure les futurs projets d engins de plus en plus blindés mais aussi de plus en plus lourds...
après les premiers combats de Koursk , les éléphant restants sont renvoyés dans les usines pour y subir des aménagements : ajout d une mitrailleuse MG sur la face avant ,avec 600 coups ,le radio devenant dès lors radio / tireur .ajout d une coupole a épiscopes de Stug .III auf .G pour le chef de char pour remédier a la visibilité très insuffisante. le pilote gardera malheureusement ses seuls trois épiscopes pour pouvoir guider l engin . ( nota : si vous avez la possibilité de monter dans un panzer ... ce que je vous souhaite a tous ... vous vous rendrez vite compte que manier un 65 tonnes avec une vue plus limitée est tous a l honneur des conducteurs de ce type de chars, c est d ailleurs un cas général ,on s aperçois d ailleurs très vite que les équipages de ses chars "en avait comme on dit " l éléphant contrairement a une idée reçue , ne s est pas fait décimer a Koursk.il restera d ailleurs en service jusqu' a la bataille de Berlin .un ingénieur de porche déplacé a Koursk constatera après examens et enquête que 3 Ferdinand seulement eurent leurs blindages percés par des perforants ,le reste succomba lors d avaries diverses et des coups portés dans les trains de roulement et a la partie moteur, et ne purent être remorqués pour être dépannés. les derniers éléphant retournent sur le front est sous le commandement de la 17° armée puis de la 4° pz. armée au mois d octobre 1944 .ils sont alors regroupés et l unité formée est renommée s.pz. jag.kie. 614 le 15/12/1944 .a la fin de janvier 1945 , il reste 4 éléphant la situation chaotique de l Allemagne ne permet pas de remettre en condition les éléphant endommagés, il ne reste plus que 2 éléphant qui participent a la défense de Berlin sur la place Karl august et prés de l église de la trinité.
équipage 6 hommes
longueur 8,14 m
largeur 3,38 m
hauteur 2,97 m
masse de combat 72 tonnes
blindage de 30 a 200 mm
armement principal
1 canon de 88 mm pak 43 L / 71
armement secondaire
2 mitrailleuses MG 34 de 7,92 mm
moteur
2 x maybach HL 120 TRM 600 ch ( 441 , 3 kw )
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puissance massique 8 ch / tonne
autonomie 153 km (114 en tout terrain )
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Re: Panzerjäger ! la lutte antichar !
C’est fragile ces bestioles, si on ne parle pas de blindage ^^
Sinon le blindage est top ! Juste un peu lourd
Sinon le blindage est top ! Juste un peu lourd
Anton Ivanovitch Zaykov- rang 3 Gefreiter
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