1 - La Wehrmacht (l'Armée Allemande) à Omaha Beach (Vierville-sur-Mer) en 1944
Page 1 sur 1 • Partagez
1 - La Wehrmacht (l'Armée Allemande) à Omaha Beach (Vierville-sur-Mer) en 1944
Après la visite du Maréchal Rommel sur les plages de Vierville sur mer-Colleville sur mer le 29 janvier 1944, la VIIème Armée allemande avait renforcé en mars 1944 les garnisons de la côte entre la Vire et l'Orne, jusque là gardées par la seule 716ème DI, de faible valeur (sans moyens de transport, troupes âgées ou trop jeunes, soldats souvent non Allemands, comprenant des bataillons de troupes Russes). Elle avait aussi donné une impulsion décisive à la mise en défense de la côte.
La 352° Division venant de Saint-Lô s'était alors déplacée et s'est chargée du secteur depuis Isigny sur Mer jusqu'à Arromanches, la 716°Division se chargeant de la côte plus à l'est. Les unités du 726° Régiment déjà en place dans les points forts du secteur de la 352°Div y sont restées et ont été rattachées à la 352°Div.
Cela signifiait que les points fortifiés étaient mieux pourvus en hommes, que 2 compagnies de réserve proches étaient disponibles (à Formigny et Surrain) tout près à l'arrière d'Omaha Beach pour soutenir les défenses principales. Néanmoins il n'y avait pas de compagnie affectée à la seule défense du village de Vierville sur Mer proprement dit. Par contre, les villages de St-Laurent sur mer et Colleville sur mer étaient chacun occupés par une compagnie en plus de celles chargées des WN côtiers.
Disposition d'ensemble des forces Allemandes
Position des unités allemandes autour de Vierville et d'Omaha Beach
La 352° division (général Marks, PC au Molay-Littry) était une division d'assez bonne qualité, avec des éléments mobiles, et un noyau de vétérans expérimentés au combat sur le front russe, et les Alliés pensait qu'elle assurerait l'essentiel de l'opposition allemande.
Elle comptait 3 régiments, chacun à 2 bataillons seulement:
Le Régiment 914 (PC à Neuilly-la-Forêt),
Le Régiment 915 (Colonel Meyer, PC au Sud de Bayeux), force de réserve, "mobile", c'est à dire à bicyclette ou sur des camions français réquisitionnés.
Le Régiment 916 ( Colonel Goth, PC à Trévières).
La présence sur la côte de cette division a été une surprise le 6 juin, les Alliés la croyant toujours à St-Lô. Son mouvement datait du mois de mai et avait été décelé tardivement.
Le manoir de Than, PC de la Compagnie 11/726, qui défendait Vierville
Omaha Beach était plus spécialement concerné par le 2ème bataillon du Régiment 916, dont le PC était à Formigny, avec 2 compagnies (5ème et 8ème) à St-Laurent et Colleville et 2 compagnies (6ème et 7ème) en réserve à Formigny (Le Buissonnet) et Surrain.
La 716ème était une division de défense, tout à fait statique, à deux régiments de trois bataillons chacun, avec un peu d'artillerie et quelques autres petites unités, le tout dispersé entre la Vire et l'Orne. Les éléments non-Allemands (des "Volksdeutsch") de cette division étaient nombreux, la plupart d'Europe Orientale (territoires annexés de Pologne, Tchécoslovaquie etc..) et leur moral n'était pas très élevé. De fait, lorsque des Américains furent au contact rapproché avec ces troupes, elles se rendaient parfois facilement.
Omaha Beach était concerné par les 1er Bataillon (I/726, PC à Maisons) et 3ème Bataillon (III/726, PC à Jucoville) de son 726° Régiment d'Infanterie.
Le château de Gruchy, PC la compagnie 9/726, qui défendait la Percée et Englesqueville
Le 3ème bataillon était responsable des défenses côtières de Grandcamp jusqu'à St-Laurent, avec la compagnie 9/726 à Englesqueville et La Percée, la compagnie 11/726 à Vierville, la cie 10/726 était à St-Laurent et la cie 12/726 à Grancamp et la Pointe du Hoc).
Le Major Pluskat et le capitaine Ferking, à Houtteville
Le 1er bataillon était placé entre Colleville et Port-en-Bessin, avec notamment les compagnies 1/726 à Port en Bessin, 2/726 à Ste Honorine, et 3/726 à Colleville (WN63).
Les troupes défendant les 4 points forts de Vierville (WN ou "point fortifiés" N° 70 à 73) se montaient normalement à environ 180 hommes. Mais ils avaient été renforcés le 4 juin par le détachement de quelques dizaines de grenadiers du Régiment 914 de la 352ème qui était installé au Sud de Grandcamp.
Réunion d'officiers Allemands d'artillerie, Houtteville
Ces effectifs n'étaient absolument pas suffisant pour garnir complètement les très nombreuses positions construites par les Allemands sur la côte depuis 1942 (WN 60 à 74). De nombreux abris et fortins étaient toujours cours de construction.
De plus ces WN ne formaient pas des lignes continues, mais se limitaient à défendre directement les approches des sorties de plage et quelques points plus stratégiques. Entre ces points forts, des espaces non fortifiés de plusieurs centaines de mètres (jusqu'à 1km) s'étendaient, espaces dans lesquels les Allemands avaient entrepris de raser toutes les constructions pour dégager des champs de tir latéraux.
Les plans de feu Allemands
Dans les WN, quelques pièces d'artillerie très diverses étaient installées, notamment 2 canons antichars de 88mm, 2 antichars de 75mm, une dizaine d'antichars de 50mm, quelques tourelles de chars et des canons de campagne de 75mm de récupération, français ou tchéques, de nombreux mortiers de 50 à 81mm. Ces pièces disparates étaient servies par les hommes de compagnies d'infanterie locales (352ème et 716ème DI).
De plus 40 lance-fusées Nebelwerfer se trouvaient à plusieurs centaines de mètres à l'intérieur (WN 69) à Saint-Laurent, lieu-dit "le Montmain"), chacun pouvant tirer sur la plage quatre fusées de 320 mm. Ces Nebelwehrfer étaient tout récemment installés et d'autres étaient encore en cours d'installation à Colleville au WN62.
Quelques champs de mines étaient placés autour des WN. Ils étaient loin d'être complets et souvent se limitaient à des pancartes "Achtung Minen! " (Attention aux Mines)
Un croquis Allemand du printemps 44
Ces défenses côtières limitées étaient appuyées par d'importantes formations d'artillerie placées en arrière d'Omaha Beach.
Le régiment d'artillerie de la 352° division Allemande (Colonel Ocker, PC à Tourteville au NE de Littry), avait 2 de ses bataillons installés pour tirer sur Omaha Beach:
- Le 1er Abteilung (bataillon) du major Pluskat (PC au château d'Etreham), comprenant 12 obusiers de 105mm, type LeFH18, en 3 batteries de 4 obusiers, placées à
Houtteville (batterie 1/352)
Montigny cote 29 (batterie 2/352)
Etreham cote 63 entre Formigny et St-Laurent (batterie 3/352)
- Le 4ème Abteilung (PC au château des Agneaux, comprenant 12 obusiers de 150mm, type SFH18, en 3 batteries de 4 obusiers placées à Longueville, Deux-Jumeaux et l'Est de La Cambe.
Les plans de tir d'une batterie d'artillerie de campagne
Ces 6 batteries dispersées dans la campagne représentaient une force de frappe considérable. Elles étaient parfaitement camouflées dans les haies et sont restées non décelées. Elles étaient reliées par des lignes téléphoniques enterrées aux postes d'observation d'artillerie des WN de la côte. Elles se sont repliées dans la nuit du 6 au 7 juin.
Elles ont causé de gros dégâts sur la plage surtout dans la matinée du 6 juin, où elles disposaient encore des liaisons téléphoniques avec leurs observateurs (au WN73 pour Vierville), guidant les tirs sur les navires les plus gros qui abordaient la plage. Il semble que l'observatoire qui se trouvait au Ruquet n'avait plus de liaisons téléphoniques (cable sectionné à la ferme du Prieuré à St-Laurent dans la nuit du 5 au 6 juin par une unité spéciale US remarquée par des habitants).
Progressivement elles ont dû ralentir leurs tirs, faute de réserves de munitions suffisantes, et ne tiraient plus que sporadiquement en fin de journée sur les descentes et notamment celle de Vierville, mais en aveugle, les observateurs ayant été neutralisés dans leurs postes en milieu de matinée.
D'après certaines indications, des réserves de munitions avaient, quelques jours auparavant, été dispersées par précaution vers l'intérieur, et n'ont pu être acheminées à temps dans la journée du 6 juin. Plusieurs camions de munitions ont été détruits par les chasseurs-bombardiers alliés.
carte des objectifs de la batterie de Formigny
Par ailleurs, de l'artillerie lourde côtière était disposée à Longues et à la Pointe du Hoc.
La batterie de Longues (4 x 150mm de marine sous casemate) a été contre battue par la marine (Arkansas, Montcalm et Georges Leygues) et a été réduite au silence rapidement.
La batterie de la pointe du Hoc (6 canons longs Schneider de 155mm dont 2 sous casemate, batterie N°1 du 1260ème Abteilung d'artillerie côtière -PC à Ryes) avait été abondamment bombardée avant le jour J, les 3 canons en état de marche avaient été repliés et camouflés dans des haies au Sud de la position, ils étaient orientés sur Utah Beach, mais ils n'ont jamais fait feu le 6 juin. C'est là qu'ils ont été détruits vers 8h du matin par les Rangers US débarqués à 7h. D'après certains témoignages Allemands, les servants de cette batterie était hors d'état de combattre après une soirée trop arrosée le 5 juin.
Obusier de 105 du modèle équipant l'artillerie de campagne de la 352ème division
Les 2 batteries de Maisy (du 1716ème régiment d'artillerie de la 716ème division, soit la 8ème batterie au WN 84 avec 4 obusiers tchéques de 100mm et la 9ème batterie au WN83 avec 4 obusiers français de 155mm) étaient hors de portée d'Omaha Beach. Elles avaient été fortement bombardées dans la nuit du 5 au 6 juin et leurs pièces restant en état de marche ont pu être utilisées contre Utah Beach.
Un exemple de camouflage de canons d'artillerie de campagne allemands. Ils sont installés dans une haie. On distingue seulement le sentier utilisé par les servants, le long de la haie et les traces du piétinement en arrière d'un canon.
Enfin il faut ajouter à cet inventaire les batteries motorisées (1/Sturm Flak Korps) de la défense antiaérienne, soit 36 canons de 88 mm, et de canons de 20mm et 37mm dispersés au Nord et au sud de la route Isigny-Bayeux (Mosles, Longueville et Colombières), capables d'atteindre les villages de la côte, mais non pourvues d'observatoires sur les falaises.
En arrière d'Omaha Beach, les Allemands n'avaient pas préparé de positions importantes à l'intérieur pour une défense en profondeur. La défense au-delà de la plage dépendait largement de l'emploi des réserves locales en contre-attaque.
Ces réserves de la 352èmeDivision étaient composées du détachement antichar, du bataillon de pionniers (le Génie) et surtout du Kampfgruppe Meyer:
Le détachement antichar de la 352ème, le PanzerJäger Abteilung 352 (PC à Vouilly), avec:
- 1 compagnie de 14 ou 15 canons d'assaut chenillés Marder (II) de 75 mm à la ferme Buhours de Bricqueville..
- 1 compagnie de 10 chasseurs de chars Stud GIIIG armés de canons de 75 mm au château de Colombières
- 1 compagnie de 9 canons de 37 mm Flak sur des chassis de camions Opel, à Pont l'Abbé.
Un petit (500h) bataillon de Pionniers (Génie) (le 352 Pionere Abt.) était à St-Martin de Blagny. Il est intervenu dans la nuit du 6 au 7 juin en contre-attaque, de Louvières vers Vierville.
un canon d'assault allemand "Marder" de 75mm, détruit du côté de Trévières
La division disposait au SE de Bayeux d'un groupement mobile, dit "Kampfgruppe Meyer", (du nom de son chef le Colonel Meyer) composé des 2 bataillons du Régiment 915 (PC à St Paul du Vernay, le bataillon 1/915 ayant son PC à Juaye-Mondaye, le II/915 ayant son PC à Lantheuil) et du bataillon de Fusillers (PC à La Butte ?) relativement mobile (un bataillon sur des camions français réquisitionnés, l'autre bataillon étant sur bicyclette),
Le Groupement Meyer a été dirigé d'abord en fin de nuit vers les faux parachutistes au sud de Carentan, puis dans la matinée, avec les blindés du 352 Panzer Abteilung, il a été partagé entre Omaha Beach et Arromanches où la percée anglaise menaçait beaucoup plus. Ces marches et contre-marches, ralenties par l'activité des avions alliés, l'ont empêché d'intervenir tôt le 6 juin à Omaha Beach.
Plus loin, trois petits bataillons de la 30ème Brigade Mobile, dont le Q.G. était à Coutances, pouvaient être utilisés pour une contre-attaque. Ces bataillons de trois compagnies chacun, étaient pourvus de moyens de transport permettant un déplacement assez rapide (quelques véhicules et des bicyclettes).
Les autres réserves mobiles de l'ennemi, y compris la 21ème division blindée, étaient situées dans la région de Caen-Lisieux. Les unités américaines étaient averties d'une contre-attaque blindée possible sur ce flanc à la fin du jour J. Cette contre-attaque a été limitée aux secteurs Est (Britanniques) de la tête de pont.
Les trois divisions allemandes du Cotentin étaient supposées être entièrement occupées par l'attaque des parachutistes et le débarquement à Utah Beach.
L'aviation et la marine allemandes
On pensait que l'aviation allemande ferait un effort exceptionnel contre les convois alliés et les débarquements. En dépit de ses très lourdes pertes aériennes pendant l'hiver, on croyait la Luftwaffe capable de faire 1.500 sorties le jour J, principalement avec des chasseurs et des chasseurs-bombardiers. En fait, l'activité aérienne allemande a été très limitée sur Vierville, avec seulement un passage sur la plage, en rase-motte, de 2 chasseurs dans la matinée. Dans les semaines qui ont suivi, la Luftwaffe s'est bornée à des attaques nocturnes d'avions qui jetaient des mines en mer (plusieurs navires ont ainsi été détruits) ou des bombes volantes radioguidées (inefficaces car les Alliés connaissaient ces armes et savaient brouiller leurs commandes dès que des avions intrus étaient signalés).
La Kriegsmarine, au vu de l'écrasante force navale alliée, avait peu de chances de succès contre les convois d'assaut. Les seules possibilités se limitaient à quelques raids de harcèlement par les E-boats (vedettes rapides) sur les flancs des convois et à des attaques sous-marines par les U-boats des bases de l'Ouest de la France. La position médiane de la plage d'Omaha l'a protégée de toute activité de ce genre.
Une position de radars de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine (position "IMME") était installée à Englesqueville, sur la falaise, à l'emplacement d'un ancien sémaphore de la Marine Française, avec 2 radars WURSBURG, 1 radar SEEKAT et 1 radar FREYA. Ces équipements étaient hors d'usage le 6 juin 1944 a la suite des bombardements des jours
La 352° Division venant de Saint-Lô s'était alors déplacée et s'est chargée du secteur depuis Isigny sur Mer jusqu'à Arromanches, la 716°Division se chargeant de la côte plus à l'est. Les unités du 726° Régiment déjà en place dans les points forts du secteur de la 352°Div y sont restées et ont été rattachées à la 352°Div.
Cela signifiait que les points fortifiés étaient mieux pourvus en hommes, que 2 compagnies de réserve proches étaient disponibles (à Formigny et Surrain) tout près à l'arrière d'Omaha Beach pour soutenir les défenses principales. Néanmoins il n'y avait pas de compagnie affectée à la seule défense du village de Vierville sur Mer proprement dit. Par contre, les villages de St-Laurent sur mer et Colleville sur mer étaient chacun occupés par une compagnie en plus de celles chargées des WN côtiers.
Disposition d'ensemble des forces Allemandes
Position des unités allemandes autour de Vierville et d'Omaha Beach
La 352° division (général Marks, PC au Molay-Littry) était une division d'assez bonne qualité, avec des éléments mobiles, et un noyau de vétérans expérimentés au combat sur le front russe, et les Alliés pensait qu'elle assurerait l'essentiel de l'opposition allemande.
Elle comptait 3 régiments, chacun à 2 bataillons seulement:
Le Régiment 914 (PC à Neuilly-la-Forêt),
Le Régiment 915 (Colonel Meyer, PC au Sud de Bayeux), force de réserve, "mobile", c'est à dire à bicyclette ou sur des camions français réquisitionnés.
Le Régiment 916 ( Colonel Goth, PC à Trévières).
La présence sur la côte de cette division a été une surprise le 6 juin, les Alliés la croyant toujours à St-Lô. Son mouvement datait du mois de mai et avait été décelé tardivement.
Le manoir de Than, PC de la Compagnie 11/726, qui défendait Vierville
Omaha Beach était plus spécialement concerné par le 2ème bataillon du Régiment 916, dont le PC était à Formigny, avec 2 compagnies (5ème et 8ème) à St-Laurent et Colleville et 2 compagnies (6ème et 7ème) en réserve à Formigny (Le Buissonnet) et Surrain.
La 716ème était une division de défense, tout à fait statique, à deux régiments de trois bataillons chacun, avec un peu d'artillerie et quelques autres petites unités, le tout dispersé entre la Vire et l'Orne. Les éléments non-Allemands (des "Volksdeutsch") de cette division étaient nombreux, la plupart d'Europe Orientale (territoires annexés de Pologne, Tchécoslovaquie etc..) et leur moral n'était pas très élevé. De fait, lorsque des Américains furent au contact rapproché avec ces troupes, elles se rendaient parfois facilement.
Omaha Beach était concerné par les 1er Bataillon (I/726, PC à Maisons) et 3ème Bataillon (III/726, PC à Jucoville) de son 726° Régiment d'Infanterie.
Le château de Gruchy, PC la compagnie 9/726, qui défendait la Percée et Englesqueville
Le 3ème bataillon était responsable des défenses côtières de Grandcamp jusqu'à St-Laurent, avec la compagnie 9/726 à Englesqueville et La Percée, la compagnie 11/726 à Vierville, la cie 10/726 était à St-Laurent et la cie 12/726 à Grancamp et la Pointe du Hoc).
Le Major Pluskat et le capitaine Ferking, à Houtteville
Le 1er bataillon était placé entre Colleville et Port-en-Bessin, avec notamment les compagnies 1/726 à Port en Bessin, 2/726 à Ste Honorine, et 3/726 à Colleville (WN63).
Les troupes défendant les 4 points forts de Vierville (WN ou "point fortifiés" N° 70 à 73) se montaient normalement à environ 180 hommes. Mais ils avaient été renforcés le 4 juin par le détachement de quelques dizaines de grenadiers du Régiment 914 de la 352ème qui était installé au Sud de Grandcamp.
Réunion d'officiers Allemands d'artillerie, Houtteville
Ces effectifs n'étaient absolument pas suffisant pour garnir complètement les très nombreuses positions construites par les Allemands sur la côte depuis 1942 (WN 60 à 74). De nombreux abris et fortins étaient toujours cours de construction.
De plus ces WN ne formaient pas des lignes continues, mais se limitaient à défendre directement les approches des sorties de plage et quelques points plus stratégiques. Entre ces points forts, des espaces non fortifiés de plusieurs centaines de mètres (jusqu'à 1km) s'étendaient, espaces dans lesquels les Allemands avaient entrepris de raser toutes les constructions pour dégager des champs de tir latéraux.
Les plans de feu Allemands
Dans les WN, quelques pièces d'artillerie très diverses étaient installées, notamment 2 canons antichars de 88mm, 2 antichars de 75mm, une dizaine d'antichars de 50mm, quelques tourelles de chars et des canons de campagne de 75mm de récupération, français ou tchéques, de nombreux mortiers de 50 à 81mm. Ces pièces disparates étaient servies par les hommes de compagnies d'infanterie locales (352ème et 716ème DI).
De plus 40 lance-fusées Nebelwerfer se trouvaient à plusieurs centaines de mètres à l'intérieur (WN 69) à Saint-Laurent, lieu-dit "le Montmain"), chacun pouvant tirer sur la plage quatre fusées de 320 mm. Ces Nebelwehrfer étaient tout récemment installés et d'autres étaient encore en cours d'installation à Colleville au WN62.
Quelques champs de mines étaient placés autour des WN. Ils étaient loin d'être complets et souvent se limitaient à des pancartes "Achtung Minen! " (Attention aux Mines)
Un croquis Allemand du printemps 44
Ces défenses côtières limitées étaient appuyées par d'importantes formations d'artillerie placées en arrière d'Omaha Beach.
Le régiment d'artillerie de la 352° division Allemande (Colonel Ocker, PC à Tourteville au NE de Littry), avait 2 de ses bataillons installés pour tirer sur Omaha Beach:
- Le 1er Abteilung (bataillon) du major Pluskat (PC au château d'Etreham), comprenant 12 obusiers de 105mm, type LeFH18, en 3 batteries de 4 obusiers, placées à
Houtteville (batterie 1/352)
Montigny cote 29 (batterie 2/352)
Etreham cote 63 entre Formigny et St-Laurent (batterie 3/352)
- Le 4ème Abteilung (PC au château des Agneaux, comprenant 12 obusiers de 150mm, type SFH18, en 3 batteries de 4 obusiers placées à Longueville, Deux-Jumeaux et l'Est de La Cambe.
Les plans de tir d'une batterie d'artillerie de campagne
Ces 6 batteries dispersées dans la campagne représentaient une force de frappe considérable. Elles étaient parfaitement camouflées dans les haies et sont restées non décelées. Elles étaient reliées par des lignes téléphoniques enterrées aux postes d'observation d'artillerie des WN de la côte. Elles se sont repliées dans la nuit du 6 au 7 juin.
Elles ont causé de gros dégâts sur la plage surtout dans la matinée du 6 juin, où elles disposaient encore des liaisons téléphoniques avec leurs observateurs (au WN73 pour Vierville), guidant les tirs sur les navires les plus gros qui abordaient la plage. Il semble que l'observatoire qui se trouvait au Ruquet n'avait plus de liaisons téléphoniques (cable sectionné à la ferme du Prieuré à St-Laurent dans la nuit du 5 au 6 juin par une unité spéciale US remarquée par des habitants).
Progressivement elles ont dû ralentir leurs tirs, faute de réserves de munitions suffisantes, et ne tiraient plus que sporadiquement en fin de journée sur les descentes et notamment celle de Vierville, mais en aveugle, les observateurs ayant été neutralisés dans leurs postes en milieu de matinée.
D'après certaines indications, des réserves de munitions avaient, quelques jours auparavant, été dispersées par précaution vers l'intérieur, et n'ont pu être acheminées à temps dans la journée du 6 juin. Plusieurs camions de munitions ont été détruits par les chasseurs-bombardiers alliés.
carte des objectifs de la batterie de Formigny
Par ailleurs, de l'artillerie lourde côtière était disposée à Longues et à la Pointe du Hoc.
La batterie de Longues (4 x 150mm de marine sous casemate) a été contre battue par la marine (Arkansas, Montcalm et Georges Leygues) et a été réduite au silence rapidement.
La batterie de la pointe du Hoc (6 canons longs Schneider de 155mm dont 2 sous casemate, batterie N°1 du 1260ème Abteilung d'artillerie côtière -PC à Ryes) avait été abondamment bombardée avant le jour J, les 3 canons en état de marche avaient été repliés et camouflés dans des haies au Sud de la position, ils étaient orientés sur Utah Beach, mais ils n'ont jamais fait feu le 6 juin. C'est là qu'ils ont été détruits vers 8h du matin par les Rangers US débarqués à 7h. D'après certains témoignages Allemands, les servants de cette batterie était hors d'état de combattre après une soirée trop arrosée le 5 juin.
Obusier de 105 du modèle équipant l'artillerie de campagne de la 352ème division
Les 2 batteries de Maisy (du 1716ème régiment d'artillerie de la 716ème division, soit la 8ème batterie au WN 84 avec 4 obusiers tchéques de 100mm et la 9ème batterie au WN83 avec 4 obusiers français de 155mm) étaient hors de portée d'Omaha Beach. Elles avaient été fortement bombardées dans la nuit du 5 au 6 juin et leurs pièces restant en état de marche ont pu être utilisées contre Utah Beach.
Un exemple de camouflage de canons d'artillerie de campagne allemands. Ils sont installés dans une haie. On distingue seulement le sentier utilisé par les servants, le long de la haie et les traces du piétinement en arrière d'un canon.
Enfin il faut ajouter à cet inventaire les batteries motorisées (1/Sturm Flak Korps) de la défense antiaérienne, soit 36 canons de 88 mm, et de canons de 20mm et 37mm dispersés au Nord et au sud de la route Isigny-Bayeux (Mosles, Longueville et Colombières), capables d'atteindre les villages de la côte, mais non pourvues d'observatoires sur les falaises.
En arrière d'Omaha Beach, les Allemands n'avaient pas préparé de positions importantes à l'intérieur pour une défense en profondeur. La défense au-delà de la plage dépendait largement de l'emploi des réserves locales en contre-attaque.
Ces réserves de la 352èmeDivision étaient composées du détachement antichar, du bataillon de pionniers (le Génie) et surtout du Kampfgruppe Meyer:
Le détachement antichar de la 352ème, le PanzerJäger Abteilung 352 (PC à Vouilly), avec:
- 1 compagnie de 14 ou 15 canons d'assaut chenillés Marder (II) de 75 mm à la ferme Buhours de Bricqueville..
- 1 compagnie de 10 chasseurs de chars Stud GIIIG armés de canons de 75 mm au château de Colombières
- 1 compagnie de 9 canons de 37 mm Flak sur des chassis de camions Opel, à Pont l'Abbé.
Un petit (500h) bataillon de Pionniers (Génie) (le 352 Pionere Abt.) était à St-Martin de Blagny. Il est intervenu dans la nuit du 6 au 7 juin en contre-attaque, de Louvières vers Vierville.
un canon d'assault allemand "Marder" de 75mm, détruit du côté de Trévières
La division disposait au SE de Bayeux d'un groupement mobile, dit "Kampfgruppe Meyer", (du nom de son chef le Colonel Meyer) composé des 2 bataillons du Régiment 915 (PC à St Paul du Vernay, le bataillon 1/915 ayant son PC à Juaye-Mondaye, le II/915 ayant son PC à Lantheuil) et du bataillon de Fusillers (PC à La Butte ?) relativement mobile (un bataillon sur des camions français réquisitionnés, l'autre bataillon étant sur bicyclette),
Le Groupement Meyer a été dirigé d'abord en fin de nuit vers les faux parachutistes au sud de Carentan, puis dans la matinée, avec les blindés du 352 Panzer Abteilung, il a été partagé entre Omaha Beach et Arromanches où la percée anglaise menaçait beaucoup plus. Ces marches et contre-marches, ralenties par l'activité des avions alliés, l'ont empêché d'intervenir tôt le 6 juin à Omaha Beach.
Plus loin, trois petits bataillons de la 30ème Brigade Mobile, dont le Q.G. était à Coutances, pouvaient être utilisés pour une contre-attaque. Ces bataillons de trois compagnies chacun, étaient pourvus de moyens de transport permettant un déplacement assez rapide (quelques véhicules et des bicyclettes).
Les autres réserves mobiles de l'ennemi, y compris la 21ème division blindée, étaient situées dans la région de Caen-Lisieux. Les unités américaines étaient averties d'une contre-attaque blindée possible sur ce flanc à la fin du jour J. Cette contre-attaque a été limitée aux secteurs Est (Britanniques) de la tête de pont.
Les trois divisions allemandes du Cotentin étaient supposées être entièrement occupées par l'attaque des parachutistes et le débarquement à Utah Beach.
L'aviation et la marine allemandes
On pensait que l'aviation allemande ferait un effort exceptionnel contre les convois alliés et les débarquements. En dépit de ses très lourdes pertes aériennes pendant l'hiver, on croyait la Luftwaffe capable de faire 1.500 sorties le jour J, principalement avec des chasseurs et des chasseurs-bombardiers. En fait, l'activité aérienne allemande a été très limitée sur Vierville, avec seulement un passage sur la plage, en rase-motte, de 2 chasseurs dans la matinée. Dans les semaines qui ont suivi, la Luftwaffe s'est bornée à des attaques nocturnes d'avions qui jetaient des mines en mer (plusieurs navires ont ainsi été détruits) ou des bombes volantes radioguidées (inefficaces car les Alliés connaissaient ces armes et savaient brouiller leurs commandes dès que des avions intrus étaient signalés).
La Kriegsmarine, au vu de l'écrasante force navale alliée, avait peu de chances de succès contre les convois d'assaut. Les seules possibilités se limitaient à quelques raids de harcèlement par les E-boats (vedettes rapides) sur les flancs des convois et à des attaques sous-marines par les U-boats des bases de l'Ouest de la France. La position médiane de la plage d'Omaha l'a protégée de toute activité de ce genre.
Une position de radars de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine (position "IMME") était installée à Englesqueville, sur la falaise, à l'emplacement d'un ancien sémaphore de la Marine Française, avec 2 radars WURSBURG, 1 radar SEEKAT et 1 radar FREYA. Ces équipements étaient hors d'usage le 6 juin 1944 a la suite des bombardements des jours
Dernière édition par Hick22 le Mer 4 Jan 2017 - 11:55, édité 2 fois
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
ORGANIGRAMME DES UNITES ALLEMANDES
352ème Division d'Infanterie
Kommandeur : Generalleutnant Kraiss au Molay-Littry
Regiment d'infanterie 914 : Kommandeur : Oberstleutnant Heyna à Neuilly-la-Forêt
I./914 : Kdr :? à Osmanville
II./914 : Kdr :? à Catz
Regiment d'infanterie 915 : Kdr : Oberstleutnant Karl Meyer à St-Paul-du-Vernay (grpt Meyer, réserve du 4ème Corps d'Armée)
I./915 : Kdr : ? à Juaye-Mondaye (sur camions civils)
II./915 : Kdr :? à Lantheuil (sur camions civils)
Regiment de'infanterie 916 : Kdr : Oberst Ernst Goth à Trévières
1er bataillon /916 : Kdr : ? à Ryes
2ème bataillon/916 : Kdr : Hauptmann Grimme à Formigny
5. Cie : St-Laurent-sur-Mer - Oberleutnant Hahn - Obs au WN62
6. Cie : Le Buissonet
7. Cie : Surrain
8. Cie : Colleville-sur-Mer
Regiment d'Artillerie 352 : Kdr : Oberst Ocker à Tourteville
I./352 : Kdr : Major Pluskat au Château d'Etreham
1ère batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à Houtteville ; Oberleutnant Frerking au WN62
2ème batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à Montigny, cote 61 et cote 29-Obs au WN73?
3ème batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à la cote 63 ; Hauptmann Wilkening - Obs au WN59SteHonorine
II./352 : Kdr : ? à St-Clément (Sud de Grandcamp)
4./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
5./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
6./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
III./352 : Kdr ? à La Noé (région Bayeux Arromanches)
7./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
8./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - Sommervieu
9./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - Beauvals
IV./352 : Kdr ? au château d'Agneaux (plutôt que celui d'Asnières indiqué parfois)
10./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville
11./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville?
12./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville?
Escadron blindé de chasseurs de chars352 : Kommandeur :Hauptmann Lochner à Mestry
1. Cie : Mestry Bricqueville ? 14 canons d'assaut Marder III armé de 75mmPAK
2. Cie : Mestry Colombières ? 10 chasseurs de chars Stud GIIIG armé de 75mmPAK
3. Cie : Littry Pont l'Abbé ? 9 canons Flak 37mm sur chassis Opel LKW
Bataillon du génie (Pioneer) 352 : Kdr : Hauptmann Paul Fritz
Gefechtsstand : St-Martin-de-Blagny
Füsilier-Bataillon 352 : Kdr : Rittmeister Gerth à La Butte (près Caumont l'Eventé)
Escadron de reconnaissance352 : Kdr : Hauptmann Kurt Ehrhardt (à bicyclette) Sud Bayeux (grpt Meyer, réserve du 4ème Corps d'Armée)
Bataillon de remplacement 352 : Kdr : Major Teudesmann à Caumont l'Eventé
716. Infanterie Division
Kommandeur : Generalleutnant Richter à La Folie-Couvrechef (près de Caen)
Regiment d'infanterie 726 : Kdrr : Oberst Korfes au Château de Sully
I./726 : Kdr :? à Maisons (Château Wn54)
1ère Cie: Port-en-Bessin
2. Cie : Ste-Honorine-des-Pertes
3. Cie : Colleville-sur-Mer (WN63, centre); Leutnant Bauch (ou Ottomeyer??)
II./726 : Arromanches ?
III./726 : Kdr :? au Château de Jucoville
9. Cie : Louvières (château de Gruchy)
10. Cie : St-Laurent-sur-Mer (WN67, près de la gare)
11. Cie : Vierville-sur-Mer (manoir de Than)
12. Cie : Grandcamp
IV./726 : Ost Bataillon 439 (Ukr.) Kdr : Hauptmann Hans Becker
Gefechtsstand : Les Veys - Isigny
Regiment d'infanterie 736 : Kdrr : Oberst Krug à Collevile-sur-Orne (Wn17 Höhe)
Regiment d'Artillerie 1716 : Kdr : Oberstleutnant Knüppe à La Folie/Beuville
Brigade Mobile 30 : Kdrr : Oberstleutnant von Aufsess à Coutances
Escadron 513 : Kdr : à Coutances
Escadron 517 : Kdr : Oberleutnant Ballerstedt à : Bréhal
Escadron 518 : Kdr ; à Cérences
Artillerie côtière de l'Armée et de la Marine
Artillerie-Kommandeur 474 : Kdr : ? au Parc de la Mare
Artilleriede côte Armée bataillon 1260 : Kdr : Major Friedrichs à Arromanches
2ème batterie /1260 : 6x 15,5cm K418 (f) à la Pointe-du-Hoc Oberleutnant Frido Ebeling
4ème batterie cf batterie marine Longues, ci-après
Artillerie de côte Marine bataillon 260 : Kdr : Kapitänleutnant Weise à Cherbourg
M.K.B. Longues : 4x 15cm Tbts.KC/36 ; Oberleutnant Weil
Unités de FLAK, de la Luftwaffe
Sturm Flak regt(ADA-Btl), du III FLAK Korps (Kdr General Pickert) (dépendant de la Luftwaffe, sans observatoire d'artillerie sur la côte.
Flak sturm Regiments 1-4 avec 3 Bataillons chacuns à 3 batteries de 4x88mm et 4x20mm ou 4x37mm répartis au sud de la RN13
Kommandeur : Generalleutnant Kraiss au Molay-Littry
Regiment d'infanterie 914 : Kommandeur : Oberstleutnant Heyna à Neuilly-la-Forêt
I./914 : Kdr :? à Osmanville
II./914 : Kdr :? à Catz
Regiment d'infanterie 915 : Kdr : Oberstleutnant Karl Meyer à St-Paul-du-Vernay (grpt Meyer, réserve du 4ème Corps d'Armée)
I./915 : Kdr : ? à Juaye-Mondaye (sur camions civils)
II./915 : Kdr :? à Lantheuil (sur camions civils)
Regiment de'infanterie 916 : Kdr : Oberst Ernst Goth à Trévières
1er bataillon /916 : Kdr : ? à Ryes
2ème bataillon/916 : Kdr : Hauptmann Grimme à Formigny
5. Cie : St-Laurent-sur-Mer - Oberleutnant Hahn - Obs au WN62
6. Cie : Le Buissonet
7. Cie : Surrain
8. Cie : Colleville-sur-Mer
Regiment d'Artillerie 352 : Kdr : Oberst Ocker à Tourteville
I./352 : Kdr : Major Pluskat au Château d'Etreham
1ère batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à Houtteville ; Oberleutnant Frerking au WN62
2ème batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à Montigny, cote 61 et cote 29-Obs au WN73?
3ème batterie/352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - à la cote 63 ; Hauptmann Wilkening - Obs au WN59SteHonorine
II./352 : Kdr : ? à St-Clément (Sud de Grandcamp)
4./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
5./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
6./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
III./352 : Kdr ? à La Noé (région Bayeux Arromanches)
7./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40
8./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - Sommervieu
9./352 : 4x 10,5cm leFH 18/40 - Beauvals
IV./352 : Kdr ? au château d'Agneaux (plutôt que celui d'Asnières indiqué parfois)
10./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville
11./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville?
12./352 : 4x 15cm sFH 18 Longueville?
Escadron blindé de chasseurs de chars352 : Kommandeur :Hauptmann Lochner à Mestry
1. Cie : Mestry Bricqueville ? 14 canons d'assaut Marder III armé de 75mmPAK
2. Cie : Mestry Colombières ? 10 chasseurs de chars Stud GIIIG armé de 75mmPAK
3. Cie : Littry Pont l'Abbé ? 9 canons Flak 37mm sur chassis Opel LKW
Bataillon du génie (Pioneer) 352 : Kdr : Hauptmann Paul Fritz
Gefechtsstand : St-Martin-de-Blagny
Füsilier-Bataillon 352 : Kdr : Rittmeister Gerth à La Butte (près Caumont l'Eventé)
Escadron de reconnaissance352 : Kdr : Hauptmann Kurt Ehrhardt (à bicyclette) Sud Bayeux (grpt Meyer, réserve du 4ème Corps d'Armée)
Bataillon de remplacement 352 : Kdr : Major Teudesmann à Caumont l'Eventé
716. Infanterie Division
Kommandeur : Generalleutnant Richter à La Folie-Couvrechef (près de Caen)
Regiment d'infanterie 726 : Kdrr : Oberst Korfes au Château de Sully
I./726 : Kdr :? à Maisons (Château Wn54)
1ère Cie: Port-en-Bessin
2. Cie : Ste-Honorine-des-Pertes
3. Cie : Colleville-sur-Mer (WN63, centre); Leutnant Bauch (ou Ottomeyer??)
II./726 : Arromanches ?
III./726 : Kdr :? au Château de Jucoville
9. Cie : Louvières (château de Gruchy)
10. Cie : St-Laurent-sur-Mer (WN67, près de la gare)
11. Cie : Vierville-sur-Mer (manoir de Than)
12. Cie : Grandcamp
IV./726 : Ost Bataillon 439 (Ukr.) Kdr : Hauptmann Hans Becker
Gefechtsstand : Les Veys - Isigny
Regiment d'infanterie 736 : Kdrr : Oberst Krug à Collevile-sur-Orne (Wn17 Höhe)
Regiment d'Artillerie 1716 : Kdr : Oberstleutnant Knüppe à La Folie/Beuville
Brigade Mobile 30 : Kdrr : Oberstleutnant von Aufsess à Coutances
Escadron 513 : Kdr : à Coutances
Escadron 517 : Kdr : Oberleutnant Ballerstedt à : Bréhal
Escadron 518 : Kdr ; à Cérences
Artillerie côtière de l'Armée et de la Marine
Artillerie-Kommandeur 474 : Kdr : ? au Parc de la Mare
Artilleriede côte Armée bataillon 1260 : Kdr : Major Friedrichs à Arromanches
2ème batterie /1260 : 6x 15,5cm K418 (f) à la Pointe-du-Hoc Oberleutnant Frido Ebeling
4ème batterie cf batterie marine Longues, ci-après
Artillerie de côte Marine bataillon 260 : Kdr : Kapitänleutnant Weise à Cherbourg
M.K.B. Longues : 4x 15cm Tbts.KC/36 ; Oberleutnant Weil
Unités de FLAK, de la Luftwaffe
Sturm Flak regt(ADA-Btl), du III FLAK Korps (Kdr General Pickert) (dépendant de la Luftwaffe, sans observatoire d'artillerie sur la côte.
Flak sturm Regiments 1-4 avec 3 Bataillons chacuns à 3 batteries de 4x88mm et 4x20mm ou 4x37mm répartis au sud de la RN13
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Les défenses allemandes d'Omaha Beach
Les obstacles sur la plage et au pied de la falaise
Plan des obstacles de la plage, devant Vierville
En 1944, à partir de mars, les Allemands avaient commencé la construction d'obstacles sur toute la plage. Ce réseau, conçu pour couler ou stopper des bateaux de débarquement, était toujours en cours de complément le jour J à Vierville.
Il était constitué de plusieurs lignes discontinues d'obstacles divers, souvent minés et piégés, des "éléments C Cointets" ou "portes Belges", des pieux en bois, des rampes en bois et des hérissons en cornières d'acier.
Ces lignes étaient disposées sur l'estran, entre 250m et 100m de la laisse de haute mer.
Carte Allemande des WN ("WiderstandNester" ou "nid de résistance")
Les troupes attaquantes, après avoir atteint le talus de galets bordant le sable (ou la digue de front de mer qui s'étendait sur 600 mètres seulement à l'époque, de la descente de Vierville jusqu'à la villa Hardelay), devaient encore traverser une étroite bande de terrain plat pour atteindre les falaises.
La plupart des villas qui s'y trouvaient avaient été démolies par les Allemands mais certaines étaient encore en cours de démolition. En effet les Allemands récupéraient pour leur usage toutes les pièces de charpentes pouvant servir dans les abris qu'ils construisaient.
Les Allemands avaient disposé des mines et des barbelés pour ralentir un mouvement au-delà du banc de galets, mais ces obstacles n'étaient pas continus.
Mine "Tellermine", antichar et obus piégés
Presque tout le long de la plage, une rangée de fil de fer barbelés "concertina" (en cerceaux) était placée au-dessus du talus de galets; à l'extrémité ouest, ces barbelés étaient placés sur le sommet de la digue de front de mer.
Des champs de mines disséminées irrégulièrement, habituellement balisés par des pancartes (mais celles-ci indiquaient souvent des champs de mines fictifs), s'étendaient sur le terrain plat derrière les barbelés et parfois sur les pentes des falaises. En plus des mines Allemandes anti-personnel ordinaire (S-Minen ou mines "bondissantes"), il y avait aussi des pièges (charges de T.N.T. recouvertes de pierres et mises à feu par fil tendu, quelquefois dans l'épaisseur du concertina), des mines ordinaires piégées, et des mines Françaises diverses.
Mine "S", anti-personnel (mine bondissante)
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Les points fortifiés "WN" ("WiderstandNester" ou "nid de résistance")
De l'Ouest à l'Est on pouvait compter de nombreuses zones fortifiées dénommées WN 76 à 60 : (détail à venir point par point)
WN 76, à l'ancien sémaphoree (STP Le Guay), il protégeait la station radar d'Englesqueville (équipée de radars de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine)
WN 74, à la Pointe de la Percée, avec 2 canons de campagne de 76mm.
WN 73, autour de la "maison Gambier", avec des positions de mortiers et un canon PAK de 75mm.
WN 72, à l'Ouest de la descente de Vierville, avec 2 bunkers bétonnés renfermant 2 canons (88mm antichar et 50mm).
WN 71, à l'Est de la descente, avec des positions de mortiers,
WN 70, au dessus de la villa Hardelay, encore très sommairement aménagé, avec un gros bunker encore en construction, et peut-être un 75mm PAK non protégé.
WN 69, PC allemand dans le quartier ouest du bourg de St-Laurent, avec une batterie de Nebelwerfer.
WN 68 et WN 66, de part et d'autre de la descente de Saint-Laurent, avec des canons antichars de 50mm et des mortiers.
WN 67, une position défensive factice voisine du WN 66, au nord du bourg de St-Laurent et en bordure de falaise.
WN 65 et WN 64, de part et d'autre de la descente du Ruquet, avec des canons antichars de 50mm et des mortiers.
WN 63, PC allemand dans le bourg de Colleville
WN 62, WN 61, WN 60, au nord de Colleville, avec des canons antichars ou de campagne de 88, 75 et 50mm, et des mortiers.
Ces WN formaient des positions discontinues, placées presque toujours de part et d'autre des vallons qui traversaient la falaise. En effet les Allemands n'avaient pas assez de troupes pour garnir cette falaise sur toute sa longueur.
Les positions de feu allemandes étaient donc disposées de façon à couvrir la plage et le bord de la plage par un feu direct , de face et de flanc en enfilade, à la fois plongeant et rasant, de tous types d'armes, du fusil au canon antichar de 88mm, en passant par des mortiers. De nombreuses mitrailleuses étaient les armes de base de ces emplacements. Il y avait une position de lance fusées Nebelwerfer à Saint-Laurent. De plus plusieurs observatoirs d'artillerie étaient en liaison téléphonique avec les batteries d'artillerie de campagne (obusiers de 105 et 155mm) camouflée à l'intérieur des terres. Ces batteries pouvaient donc efficacement battre toute la plage en tir indirect..
L'observation de toute la zone d' Omaha et les tirs de flanc étaient facilités par la courbe en croissant du rivage. Les positions entre Vierville et la Pointe de la Percée étaient particulièrement dangereuses, prenant en enfilade toute la plage. Toutefois les tirs à trop longue portée de flanc étaient peu précis, génés souvent par la fumée, et probablement peu pratiqués par rapport aux tirs sur les objectifs les plus proches.
Chaque point fortifié était un système complexe de casemates bétonnées ou non, de positions découvertes ou enterrées, de tranchées, d'abris, entourés de champs de mines et de barbelés. Les éléments étaient reliés les uns aux autres et aux abris souterrains et dépôts par des tranchées profondes et souvent par des tunnels.
Les importantes zones vides situées entre les points forts étaient supposées protégées par les tirs de flanc, les champs de mines, et par quelques tranchées, trous d'hommes et nids de mitrailleuses le long de la crête. La ligne de défense n'était pas continue, mais il n'y avait aucune zone de plage qui ne soit pas couverte par le réseau des tirs défensifs.
Presque toutes les armes, canons comme mitrailleuses, étaient placées d'abord pour tirer latéralement le long de la plage. La défense d'un secteur donné dépendait autant des tirs de flanc d'une position voisine que des emplacements dans le secteur lui-même.
Les points forts étaient pour la plupart situés près de l'entrée des vallées barrées à leur pied par un mur antichar et un fossé antichar.
Début juin, les Allemands étaient toujours en train de compléter et de renforcer ces points forts, notamment celui au-dessus de la villa Hardelay qui était bien loin d'être achevé. En fait ous les WN étaient encore en plein développement à la date du 6 juin 44, et il y avait de très nombreuses casemates bétonnées en cours de construction.
Ces WN étaient occupés par 4 compagnies de la 716ème division et 2 compagnies de la 352ème division, soit au total environ 1500 hommes. Il fallait y ajouter la batterie de Nebelwerfer, les observateurs de l'artillerie de campagne, les servants des radars d'Englesqueville, et quelques hommes en observation permanente de la Marine (à Vierville et peut-être à Colleville?) et de la FLAK (à St-Laurent).
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 76
situé à l'ancien sémaphore (STP Le Guay), il protégeait la station radar d'Englesqueville (équipée de radars de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine)
L'ancien sémaphore, modèle Depillion, encore en service en 1937, armé par 2 officiers mariniers de la Marine Nationale, logés sur place avec leur famille.
L'ensemble a été évacué fin 37 ou début 38, à la suite d'un éboulement de falaise qui faisait craindre pour la stabilité de la construction. C'est le sémaphore de Longues-sur-Mer qui a accueilli l'équipage de celui d'Englesqueville
Le "dévalou" du sémaphore, avant guerre
A Englesqueville-la-Percée, petite commune du nord du canton d'Isigny, les vestiges d'une station radar constituent les traces indélébiles de l'occupation allemande au début des années 40.
Parmi les images les plus connues du "Jour le plus long', on se souvient du guetteur allemand apercevant dans le grisaille du 6 juin la flotte américaine. Réalité des faits qui veut dire qu'il n'existait plus que ce "guet de la mer", comme on disait au 17ème siècle, pour assurer la surveillance des côtes. L'ensemble des moyens de détection avait bel et bien été annihilé. Parmi ceux-ci, la station radar d'Englesqueville-la-Percée. Aujourd'hui, seuls quelques maigres vestiges subsistent, loin des regards, et peuvent témoigner de l'existence de ce maillon de la chaîne des stations couvrant l'Europe. Henri Lepelletier, témoin privilégié, puisque l'installation se situait sur des terres exploitées par sa famille, nous en refait une description.
"C'est dès la fin de 1940 que le repérage des lieux est fait. Sur l'emplacement de l'ancien sémaphore qui a été rasé, et au même endroit ils ont fait des baraquements. Il fallait 30 personnes tous les matins pour y aller travailler. Notre tour revenait vite. Les radars ont été mis en service vers 41/42, mais pour les casernements, en 44, ce n'était pas encore terminé. Tout était fait à la main, les terrassements, le béton, et sans enthousiasme !..."
L'ensemble est géré conjointement par la Luftwaffe (aviation) et la Kriesgmarine (marine) possédant sur le site leurs propres radars.
"Il y avait environ 160/180 hommes dont 3 fois plus de la Luftwaffe que de la marine. Ils n'étaient pas trop méchants. Mais il n'y avait même pas d'eau là-bas, il fallait leur en porter une barrique tous les matins!"
Une route est d'ailleurs créée spécialement pour rejoindre la station, encadrée d'un champ de mines d'environ 200 mètres d'épaisseur. L'espace, par lui délimité, a la forme d'un rectangle d'environ 500 mètres sur 250 mètres.
"Il y avait un blockhaus dans chaque angle et deux sur les côtés. Comme constructions, 2 casernes étaient terminées et la centrale électrique".
La mise hors service de ces installations fait bien évidemment partie du plan de préparation d'Overlord.
"Ils sont venus bombarder les deux mardis d'avant le Débarquement, le 23 et le 30 mai. Le 23 mai, c'était des Mosquitos de la RAF, ils ont mitraillé. On a ramassé des douilles au râteau dans la cour (à environ 400 m des lieux). Ils sont revenus avec des bombes. J'ai vu des photos prises après ce 30 mal, c'était détruit à 80 %. On n'a jamais su mais ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas eu de morts. Ils ont évacué les lieux et se sont réfugiés dans la ferme en face avec tout leur matériel".
Au 6 juin, l'emplacement est encore pilonné. "Les trous de bombe se touchaient. Seuls deux fanatiques avec quelques "kamarads" se sont défendus ; les autres se sont enfuis ou rendus aux Américains".
Plusieurs morceaux des antennes ont été jetés en bas de la falaise afin de redonner vie aux terres agricoles, rejetant ainsi quelques-uns des premiers éléments indispensables aux futures guerres modernes.
Ses Caractéristiques:
Unité Luftwaffe: 10ème Flugmelde-Leit-Kompanie (Stellung "Imme")
La station radar d'Englesqueville compte, pour la partie Luftwaffe, 2 radars du type VVR FuSe 65 (Wurzburg Riese) destinés à déterminer distance, relèvement des avions et à diriger les actions de chasse. La portée est d'environ 60 km avec une parabole de 7,50 m de diamètre, en profilés d'aluminium.
La partie maritime, baptisée "Seetakt" est située au plus près de la falaise dont la hauteur de 45 m permet une portée de plus de 30 km.
Plusieurs antennes de type "Freya", semblent avoir été installées. (Kriegsmarine FuMG 80)
Les 2 modèles de radars,le Würzburg-Riese (Luftwaffe, la parabole de gauche) et le Freya (Kriegsmarine, les antennes de droite)
Le 6 juin la station était hors service du fait des bombardements alliés
Série de photos du 18 février 1943, entre la Percée et le sémaphore
la station photographiée par les Alliés
Les ruines du radar Freya FuMG80 de la Kriegsmarine, le 22 juillet (ou juin) 1944
Une partie du site des radars, photographiée avant le 6 juin
Le site aujourd'hui !
L'ancien sémaphore, modèle Depillion, encore en service en 1937, armé par 2 officiers mariniers de la Marine Nationale, logés sur place avec leur famille.
L'ensemble a été évacué fin 37 ou début 38, à la suite d'un éboulement de falaise qui faisait craindre pour la stabilité de la construction. C'est le sémaphore de Longues-sur-Mer qui a accueilli l'équipage de celui d'Englesqueville
Le "dévalou" du sémaphore, avant guerre
A Englesqueville-la-Percée, petite commune du nord du canton d'Isigny, les vestiges d'une station radar constituent les traces indélébiles de l'occupation allemande au début des années 40.
Parmi les images les plus connues du "Jour le plus long', on se souvient du guetteur allemand apercevant dans le grisaille du 6 juin la flotte américaine. Réalité des faits qui veut dire qu'il n'existait plus que ce "guet de la mer", comme on disait au 17ème siècle, pour assurer la surveillance des côtes. L'ensemble des moyens de détection avait bel et bien été annihilé. Parmi ceux-ci, la station radar d'Englesqueville-la-Percée. Aujourd'hui, seuls quelques maigres vestiges subsistent, loin des regards, et peuvent témoigner de l'existence de ce maillon de la chaîne des stations couvrant l'Europe. Henri Lepelletier, témoin privilégié, puisque l'installation se situait sur des terres exploitées par sa famille, nous en refait une description.
"C'est dès la fin de 1940 que le repérage des lieux est fait. Sur l'emplacement de l'ancien sémaphore qui a été rasé, et au même endroit ils ont fait des baraquements. Il fallait 30 personnes tous les matins pour y aller travailler. Notre tour revenait vite. Les radars ont été mis en service vers 41/42, mais pour les casernements, en 44, ce n'était pas encore terminé. Tout était fait à la main, les terrassements, le béton, et sans enthousiasme !..."
L'ensemble est géré conjointement par la Luftwaffe (aviation) et la Kriesgmarine (marine) possédant sur le site leurs propres radars.
"Il y avait environ 160/180 hommes dont 3 fois plus de la Luftwaffe que de la marine. Ils n'étaient pas trop méchants. Mais il n'y avait même pas d'eau là-bas, il fallait leur en porter une barrique tous les matins!"
Une route est d'ailleurs créée spécialement pour rejoindre la station, encadrée d'un champ de mines d'environ 200 mètres d'épaisseur. L'espace, par lui délimité, a la forme d'un rectangle d'environ 500 mètres sur 250 mètres.
"Il y avait un blockhaus dans chaque angle et deux sur les côtés. Comme constructions, 2 casernes étaient terminées et la centrale électrique".
La mise hors service de ces installations fait bien évidemment partie du plan de préparation d'Overlord.
"Ils sont venus bombarder les deux mardis d'avant le Débarquement, le 23 et le 30 mai. Le 23 mai, c'était des Mosquitos de la RAF, ils ont mitraillé. On a ramassé des douilles au râteau dans la cour (à environ 400 m des lieux). Ils sont revenus avec des bombes. J'ai vu des photos prises après ce 30 mal, c'était détruit à 80 %. On n'a jamais su mais ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas eu de morts. Ils ont évacué les lieux et se sont réfugiés dans la ferme en face avec tout leur matériel".
Au 6 juin, l'emplacement est encore pilonné. "Les trous de bombe se touchaient. Seuls deux fanatiques avec quelques "kamarads" se sont défendus ; les autres se sont enfuis ou rendus aux Américains".
Plusieurs morceaux des antennes ont été jetés en bas de la falaise afin de redonner vie aux terres agricoles, rejetant ainsi quelques-uns des premiers éléments indispensables aux futures guerres modernes.
Ses Caractéristiques:
Unité Luftwaffe: 10ème Flugmelde-Leit-Kompanie (Stellung "Imme")
La station radar d'Englesqueville compte, pour la partie Luftwaffe, 2 radars du type VVR FuSe 65 (Wurzburg Riese) destinés à déterminer distance, relèvement des avions et à diriger les actions de chasse. La portée est d'environ 60 km avec une parabole de 7,50 m de diamètre, en profilés d'aluminium.
La partie maritime, baptisée "Seetakt" est située au plus près de la falaise dont la hauteur de 45 m permet une portée de plus de 30 km.
Plusieurs antennes de type "Freya", semblent avoir été installées. (Kriegsmarine FuMG 80)
Les 2 modèles de radars,le Würzburg-Riese (Luftwaffe, la parabole de gauche) et le Freya (Kriegsmarine, les antennes de droite)
Le 6 juin la station était hors service du fait des bombardements alliés
Série de photos du 18 février 1943, entre la Percée et le sémaphore
la station photographiée par les Alliés
Les ruines du radar Freya FuMG80 de la Kriegsmarine, le 22 juillet (ou juin) 1944
Une partie du site des radars, photographiée avant le 6 juin
Le site aujourd'hui !
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Kristen von landsberg- NH Unterführerin
- Messages : 101
Date d'inscription : 10/05/2016
Age : 38
Localisation : Le Tronquay
Re: 1 - La Wehrmacht (l'Armée Allemande) à Omaha Beach (Vierville-sur-Mer) en 1944
génial passionnant ! j’adore
Oliver STONE- rang 14 Major
- Messages : 612
Date d'inscription : 20/05/2016
Localisation : paris
WN74 de la pointe de la Percée
Le point fortifié "WN74" de la pointe de la Percée
[ WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance" ]
Le WN 74, à la pointe de la Percée, comprenait 2 canons de campagne de 76mm (de marque tchéque Skoda) pouvant tirer de flanc sur toute la plage.
Des plans américains, dessinés avant le débarquement, ils n'ont aucune valeur, les observations aériennes étant inefficaces devant le camouflage.
"Michel Hardelay": "deux canons de 77 mm avaient pris position en haut de falaise à la "fosse de Louvières" et étaient sous le commandement de l'unité (la 9ème cie du 726ème régiment) occupant le château de Gruchy."
Photos de la Percée et de la Pêcherie le 30 juin 1943
En allant vers la Pêcherie, venant de Vierville
Début de la fosse de la Pêcherie
Le fosse de la Pêcherie, avec la tour du Marquis de Pierre
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Plans du WN 74 à la Percée, établi par les Américains avant le 6 juin
le WN74 vers midi le 6 juin
Photos après le D Day !
un des 2 canons de 76mm du WN74 (à la Percée)
Peut-être un des 2 canons SKoda du WN74 qui a été arraché de la falaise par les tirs de la Navy (N°21 de la série Brandel)
tunnel dans le WN74
Panneaux "Achtung Minen!"
projecteur allemand à la Percée
obus de 270 mm piégé, dans la falaise entre la Percée et Vierville (il y en avait tous les 100mètres environ, ils étaient encore là en 1946, avant le déminage général de 1946-47). Il ne semble pas que ces pièges aient été utilisés
Photos de 1975
[ WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance" ]
Le WN 74, à la pointe de la Percée, comprenait 2 canons de campagne de 76mm (de marque tchéque Skoda) pouvant tirer de flanc sur toute la plage.
Des plans américains, dessinés avant le débarquement, ils n'ont aucune valeur, les observations aériennes étant inefficaces devant le camouflage.
"Michel Hardelay": "deux canons de 77 mm avaient pris position en haut de falaise à la "fosse de Louvières" et étaient sous le commandement de l'unité (la 9ème cie du 726ème régiment) occupant le château de Gruchy."
Photos de la Percée et de la Pêcherie le 30 juin 1943
En allant vers la Pêcherie, venant de Vierville
Début de la fosse de la Pêcherie
Le fosse de la Pêcherie, avec la tour du Marquis de Pierre
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Plans du WN 74 à la Percée, établi par les Américains avant le 6 juin
le WN74 vers midi le 6 juin
Photos après le D Day !
un des 2 canons de 76mm du WN74 (à la Percée)
Peut-être un des 2 canons SKoda du WN74 qui a été arraché de la falaise par les tirs de la Navy (N°21 de la série Brandel)
tunnel dans le WN74
Panneaux "Achtung Minen!"
projecteur allemand à la Percée
obus de 270 mm piégé, dans la falaise entre la Percée et Vierville (il y en avait tous les 100mètres environ, ils étaient encore là en 1946, avant le déminage général de 1946-47). Il ne semble pas que ces pièges aient été utilisés
Photos de 1975
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Re: 1 - La Wehrmacht (l'Armée Allemande) à Omaha Beach (Vierville-sur-Mer) en 1944
superbe documentation !!!
Invité- Invité
WN73 à l'ouest de la descente de Vierville
Le point fortifié "WN73" à l'ouest de la descente de Vierville
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 73, autour de la maison "Gambier" (en ruine), comprenait un canon antichar (français semble-t-il) de 75mm, 2 fosses à mortiers de 80mm, une seule étant semble-t-il armée, un tobrouk de DCA et plusieurs positions de mitrailleuses ou de tireurs.
Un observatoire sous béton permettait aux artilleurs allemands d'une batterie de campagne de régler leurs tirs.
profil de la côte à Vierville photographiée par un sous-marin anglais
Positions repérées 23 (au WN73) et Réf Brandel N°24 (au WN72), mortier (coord : 6467-9180)
Le 24 mars 1944
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Vue du WN 73, avec le bunker pour canon PAK de 75mm et la maison "Gambier"
Plan approximatif établi par les américains avant le 6 juin
Carte US au 1/12500
Croquis du WN73 par M. Hardelay, sur un fond de plan cadastral. Ce plan établi après la guerre comporte beaucoup d'erreurs
Croquis du WN 73 établi par YC en 1946
en 1947
en 1955
Vue aérienne en 1975 du site WN73
Des tranchées encore visibles
Les tranchées à l'Est de la maison Gambier
Ce qui reste de l'observatoire d'artillerie
Tranchée Réf Brandel N°24, mortier (coord : 6467-9180)
WN73, abris à côté de la maison "Gambier"
Un mortier de 81mm allemand du WN 73 (emplacement 23)
Fosse à mortier du WN73 avec images peintes figurant le voisinage. Notez les distance marquées sur les flanc du Tobrouk
Fresque non identifiée, au WN73, peut-être dans l'observatoire ou dans un tobrouk pour mortier
Bunker pour canon antichar de 75mm
Le canon de 75 français avec frein de bouche anti-flamme, après la bataille. Son frein de bouche a été conservé, visible scellé au bord de la descente à bateau de Vierville vers la plage.
Les ruines de la maison Gambier, vers 1990, elles sont effondrées aujourd'hui. Cette maison n'était pas fortifiée.
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 73, autour de la maison "Gambier" (en ruine), comprenait un canon antichar (français semble-t-il) de 75mm, 2 fosses à mortiers de 80mm, une seule étant semble-t-il armée, un tobrouk de DCA et plusieurs positions de mitrailleuses ou de tireurs.
Un observatoire sous béton permettait aux artilleurs allemands d'une batterie de campagne de régler leurs tirs.
profil de la côte à Vierville photographiée par un sous-marin anglais
Positions repérées 23 (au WN73) et Réf Brandel N°24 (au WN72), mortier (coord : 6467-9180)
Le 24 mars 1944
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Vue du WN 73, avec le bunker pour canon PAK de 75mm et la maison "Gambier"
Plan approximatif établi par les américains avant le 6 juin
Carte US au 1/12500
Croquis du WN73 par M. Hardelay, sur un fond de plan cadastral. Ce plan établi après la guerre comporte beaucoup d'erreurs
Croquis du WN 73 établi par YC en 1946
en 1947
en 1955
Vue aérienne en 1975 du site WN73
Des tranchées encore visibles
Les tranchées à l'Est de la maison Gambier
Ce qui reste de l'observatoire d'artillerie
Tranchée Réf Brandel N°24, mortier (coord : 6467-9180)
WN73, abris à côté de la maison "Gambier"
Un mortier de 81mm allemand du WN 73 (emplacement 23)
Fosse à mortier du WN73 avec images peintes figurant le voisinage. Notez les distance marquées sur les flanc du Tobrouk
Fresque non identifiée, au WN73, peut-être dans l'observatoire ou dans un tobrouk pour mortier
Bunker pour canon antichar de 75mm
Le canon de 75 français avec frein de bouche anti-flamme, après la bataille. Son frein de bouche a été conservé, visible scellé au bord de la descente à bateau de Vierville vers la plage.
Les ruines de la maison Gambier, vers 1990, elles sont effondrées aujourd'hui. Cette maison n'était pas fortifiée.
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN72 devant la descente de Vierville
Le point fortifié "WN72" devant la descente de Vierville
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 72, en bas de la descente sur la gauche, comprenait une grosse casemate en béton avec un canon long antichar PAK43 de 88 mm (ce canon est toujours en place), et un canon KWK de 50mm dans une casemate à double embrasure qui existe toujours. Il y avait aussi sur ce site des positions de mitrailleuses ou de tireurs, dont une à double embrasure en béton, et une postion de mortier, non bétonnée.
Le maximum des défenses visait à protéger et à défendre les accès à la plage, c'est-à-dire les sorties de plage pour les Alliés. Ainsi à Vierville, en plus des deux positions de part et d'autre du vallon avaient été coulés trois blockhaus, l'un abritait un canon de 88mm pouvant tirer vers l'Est en balayant la plage et le boulevard, son embrasure se confondait avec la suite d'une haie de tamaris plantée sur le talus du bord de route; le second, un canon de petit calibre (50mm) sur affût pivotant et pouvant tirer dans les deux directions latérales à la plage.
les 2 bunkers du WN72
Patrouille allemande avec des chiens au WN72, sous Vierville
Réf Brandel N°24, mortier (coord : 6467-9180), au dessus du WN72
l'emplacement de mortier( réf 24)sur la falaise, au dessus des 2 bunkers WN72
Les 2 grands bunkers du WN 72 à Vierville
Plan du bunker à 2 embrasures se trouvant dans le côtes, face à Vierville photo ci dessous
15 février 44
24 mars 44
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944 (depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
profil de la côte à Vierville photographiée par un sous-marin anglais
La côte de Vierville à St-Laurent le 6 juin vers midi
Ce qui reste du mur antichar au pied de la descente de Vierville, vers le 8 juin 44
Le WN 72 vu d'un LCT quelques jours après le 6 juin
Le bunker pour canon PAK 38 de 50mm court, à double embrasure, Est et Ouest
bunker WN72 à double embrasure avec canon de 50mm
Détail de la casemate du canon de 50mm
Vue de l'embrasure Ouest du bunker ci-dessous
vue du bunker vers l'ouest
Vue du bunker vers l'est
On y voit le canon court de 50mm KWK, dirigé sur l'embrasure Est
Le tobrouk qui est accolé au Sud-Ouest est probablement destiné à une arme légère
Ci dessous, ce type de canon court (tube de 2m10)
photo censurée, le ballon a été effacé. Ci dessous la photo non censurée
1946
situation actuelle
Le bunker du canon PAK 43 de 88mm antichar
Bunker du canon antichar de 88mm à gauche amorce du mur anti-char. Actuellement Monument de la Garde Nationale des USA
Plan type d'une casemate pour canon de 88mm
vue de l'intérieur
Vue depuis le bunker armé d'un canon antichar PAK43 de 88mm
Le 88 mm vu de l'intérieur, après la bataille, vers le 8 juin
Le canon PAK43 de 88mm dans sa casemate dont l'intérieur porte les traces des coups de 75mm des chars DD
Le WN71 vu du canon de 88 du WN72
La casemate du 88mm, vue du côté est, depuis la casemate du 50mm
Le bunker principal de Vierville le 7 juin, montrant les débris éclatés du mur antichar
tout de suite vers le 8 juin, rien n'est encore déblayé
Des américains examinent le 88mm
Déc 1944, YC devant la casemate
1945
1945, vue arrière
1964
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 72, en bas de la descente sur la gauche, comprenait une grosse casemate en béton avec un canon long antichar PAK43 de 88 mm (ce canon est toujours en place), et un canon KWK de 50mm dans une casemate à double embrasure qui existe toujours. Il y avait aussi sur ce site des positions de mitrailleuses ou de tireurs, dont une à double embrasure en béton, et une postion de mortier, non bétonnée.
Le maximum des défenses visait à protéger et à défendre les accès à la plage, c'est-à-dire les sorties de plage pour les Alliés. Ainsi à Vierville, en plus des deux positions de part et d'autre du vallon avaient été coulés trois blockhaus, l'un abritait un canon de 88mm pouvant tirer vers l'Est en balayant la plage et le boulevard, son embrasure se confondait avec la suite d'une haie de tamaris plantée sur le talus du bord de route; le second, un canon de petit calibre (50mm) sur affût pivotant et pouvant tirer dans les deux directions latérales à la plage.
les 2 bunkers du WN72
Patrouille allemande avec des chiens au WN72, sous Vierville
Réf Brandel N°24, mortier (coord : 6467-9180), au dessus du WN72
l'emplacement de mortier( réf 24)sur la falaise, au dessus des 2 bunkers WN72
Les 2 grands bunkers du WN 72 à Vierville
Plan du bunker à 2 embrasures se trouvant dans le côtes, face à Vierville photo ci dessous
15 février 44
24 mars 44
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944 (depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
profil de la côte à Vierville photographiée par un sous-marin anglais
La côte de Vierville à St-Laurent le 6 juin vers midi
Ce qui reste du mur antichar au pied de la descente de Vierville, vers le 8 juin 44
Le WN 72 vu d'un LCT quelques jours après le 6 juin
Le bunker pour canon PAK 38 de 50mm court, à double embrasure, Est et Ouest
bunker WN72 à double embrasure avec canon de 50mm
Détail de la casemate du canon de 50mm
Vue de l'embrasure Ouest du bunker ci-dessous
vue du bunker vers l'ouest
Vue du bunker vers l'est
On y voit le canon court de 50mm KWK, dirigé sur l'embrasure Est
Le tobrouk qui est accolé au Sud-Ouest est probablement destiné à une arme légère
Ci dessous, ce type de canon court (tube de 2m10)
photo censurée, le ballon a été effacé. Ci dessous la photo non censurée
1946
situation actuelle
Le bunker du canon PAK 43 de 88mm antichar
Bunker du canon antichar de 88mm à gauche amorce du mur anti-char. Actuellement Monument de la Garde Nationale des USA
Plan type d'une casemate pour canon de 88mm
vue de l'intérieur
Vue depuis le bunker armé d'un canon antichar PAK43 de 88mm
Le 88 mm vu de l'intérieur, après la bataille, vers le 8 juin
Le canon PAK43 de 88mm dans sa casemate dont l'intérieur porte les traces des coups de 75mm des chars DD
Le WN71 vu du canon de 88 du WN72
La casemate du 88mm, vue du côté est, depuis la casemate du 50mm
Le bunker principal de Vierville le 7 juin, montrant les débris éclatés du mur antichar
tout de suite vers le 8 juin, rien n'est encore déblayé
Des américains examinent le 88mm
Déc 1944, YC devant la casemate
1945
1945, vue arrière
1964
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN71 à l'Est de la descente de Vierville
Le point fortifié "WN71" à l'Est de la descente de Vierville
[ WN signifiait"Widerstandnester"ou "nid de résistance" ]
Le WN 71, séparé du WN72 par le mur antichar en travers de la route, comprenait 2 fosses à mortiers de 80mm sur la falaise, des positions de mitrailleuses ou de tireurs.
La 716ème division allemande avait eu deux ans pour équiper ses divers points de défense; chacun comportait, en principe, deux fosses à mortier, quatre positions de mitrailleuses, parfois une mitrailleuse sur affût tournant pour tir sur avion, un abri à dix mètres sous terre desservi par une galerie ayant deux sorties distantes de 50 mètres et un poste de commande de tir à flanc de falaise; le tout desservi par un réseau de tranchées et des liaisons téléphoniques enterrées. La plupart des ouvrages étaient bétonnés.
essai de tracé du plan du WN71, sur un fond de plan cadastral établi par M. Hardelay
15 février 44
Le 24 mars 44
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Les WN71 et 72, vers 7h30 le 6 juin. On aperçoit le mur antichar et sa chicane, le fossé dans la route et les 2 bunkers du WN72
La côte de Vierville à St-Laurent le 6 juin vers midi
Le WN71, vu du canon de 88 du WN72
le bunker du WN71, au dessus de la salle des fêtes actuelle
Ci dessous, l'emplacement de la casemate ci-dessus
Sentinelle sur le WN71
un Tobrouck pour mitrailleuse
Un abri pour Tobrouck
Une position de mortier de 80mm
une entrée de souterrain sur le plateau (une échelle en bois verticale d'une dizaine de mètres, une galerie horizontale de 15 mètres et 2 chambres latérales à gauche)
Un souterrain exploré par un GI (Charlie Kinnaman, of Bloomington, Ind.) d'une ESB, WN inconnu, la plupart comportaient des souterrains importants, notamment le WN71.
Le bunker à 2 embrasures pour mitrailleuse, au dessus de la carrière de Vierville (exploitée largement par les Américains en 1944, ils ont ainsi déchaussé le bunker qui est près du vide maintenant. La carrière est aujourd'hui abandonnée et occupée par des villas)
Plan type de bunker à 2 embrasures pour armes légères
[ WN signifiait"Widerstandnester"ou "nid de résistance" ]
Le WN 71, séparé du WN72 par le mur antichar en travers de la route, comprenait 2 fosses à mortiers de 80mm sur la falaise, des positions de mitrailleuses ou de tireurs.
La 716ème division allemande avait eu deux ans pour équiper ses divers points de défense; chacun comportait, en principe, deux fosses à mortier, quatre positions de mitrailleuses, parfois une mitrailleuse sur affût tournant pour tir sur avion, un abri à dix mètres sous terre desservi par une galerie ayant deux sorties distantes de 50 mètres et un poste de commande de tir à flanc de falaise; le tout desservi par un réseau de tranchées et des liaisons téléphoniques enterrées. La plupart des ouvrages étaient bétonnés.
essai de tracé du plan du WN71, sur un fond de plan cadastral établi par M. Hardelay
15 février 44
Le 24 mars 44
Photo aérienne de la Percée le 27 avril 1944(depuis Englesqueville jusqu'à Vierville, WN 72 à 74)
Les WN71 et 72, vers 7h30 le 6 juin. On aperçoit le mur antichar et sa chicane, le fossé dans la route et les 2 bunkers du WN72
La côte de Vierville à St-Laurent le 6 juin vers midi
Le WN71, vu du canon de 88 du WN72
le bunker du WN71, au dessus de la salle des fêtes actuelle
Ci dessous, l'emplacement de la casemate ci-dessus
Sentinelle sur le WN71
un Tobrouck pour mitrailleuse
Un abri pour Tobrouck
Une position de mortier de 80mm
une entrée de souterrain sur le plateau (une échelle en bois verticale d'une dizaine de mètres, une galerie horizontale de 15 mètres et 2 chambres latérales à gauche)
Un souterrain exploré par un GI (Charlie Kinnaman, of Bloomington, Ind.) d'une ESB, WN inconnu, la plupart comportaient des souterrains importants, notamment le WN71.
Le bunker à 2 embrasures pour mitrailleuse, au dessus de la carrière de Vierville (exploitée largement par les Américains en 1944, ils ont ainsi déchaussé le bunker qui est près du vide maintenant. La carrière est aujourd'hui abandonnée et occupée par des villas)
Plan type de bunker à 2 embrasures pour armes légères
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN70 du "Hamel-au-Prêtre"
Le point fortifié "WN70" du "Hamel-au-Prêtre"
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 70, au-dessus de la villa "Hardelay", était encore en cours de construction et semble-t-il peu occupé. Achevé, il aurait pu recevoir 2 canons de 75mm dont 1 sous casemate en béton, et un canon de 20 mm antiaérien en encuvement bétonné.
La question de savoir si un canon de 75mm était en place le 6 juin reste entière. Je n'ai aucune photo de ce canon hypothétique. Aucun témoignage non plus des GIs qui sont passés par là le 6 juin de bonne heure et ont neutralisé le WN.
Plan du WN70 (tentative de reconstitution)
15 février 44
Situation le 24 mars 1944
Les fortifications de Vierville, d'après un document US à la date du 19 mai 44
Détails côte Vierville 22 mai 44
Le WN 70, vers midi le 6 juin
Carte US au 12500
Secteur Dog Green, WN70
falaise dans le secteur Dog Green, à gauche les cyprès de la villa Hardelay
La position pour un canon de 75 non protégé
vue du WN70, vers l'Est les villas à moitié démolies, au premier plan la casemate en construction
le même bunker vu de l'autre côté
Exercices allemands au WN70 (rollen bombe, TMine coulée dans du béton)
WN signifiait "Widerstandnester" ou "nid de résistance"
Le WN 70, au-dessus de la villa "Hardelay", était encore en cours de construction et semble-t-il peu occupé. Achevé, il aurait pu recevoir 2 canons de 75mm dont 1 sous casemate en béton, et un canon de 20 mm antiaérien en encuvement bétonné.
La question de savoir si un canon de 75mm était en place le 6 juin reste entière. Je n'ai aucune photo de ce canon hypothétique. Aucun témoignage non plus des GIs qui sont passés par là le 6 juin de bonne heure et ont neutralisé le WN.
Plan du WN70 (tentative de reconstitution)
15 février 44
Situation le 24 mars 1944
Les fortifications de Vierville, d'après un document US à la date du 19 mai 44
Détails côte Vierville 22 mai 44
Le WN 70, vers midi le 6 juin
Carte US au 12500
Secteur Dog Green, WN70
falaise dans le secteur Dog Green, à gauche les cyprès de la villa Hardelay
La position pour un canon de 75 non protégé
vue du WN70, vers l'Est les villas à moitié démolies, au premier plan la casemate en construction
le même bunker vu de l'autre côté
Exercices allemands au WN70 (rollen bombe, TMine coulée dans du béton)
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN 69 à Saint-Laurent
Le WN 69 à Saint-Laurent
Le WN 69 est repéré sur une carte Allemande dans la partie ouest du bourg de St-Laurent.
Effectivement se trouvait dans cette zone la Kommandantur de Saint-Laurent et le PC de la compagnie 10/726 et probablement celui de la compagnie 5/916 arrivée récemment.
Un poste de DCA (mitrailleuse) était installé sur le toit d'une maison au nord de la route.
La route vers Vierville était fermée la nuit par un barrage constitué de 2 portes belges mobiles (éléments C).
En avril et mai 1944, une unité de lance fusées incendiaires de 320mm dits Nebelwehrfer (100ème Abteilung) s'est installée au sud de la route.
Des câbles téléphoniques enterrés ont été repérés facilement par avion dès leur mise en place. Ils reliaient les WN des Moulins et du Ruquet au PC et à un central téléphonique situé dans un abri à Louvières.
Légendes:
en vert câbles téléphoniques allemands enterrés
en rouge ouvrages allemands
1 - Poste de DCA installé sur le toit d'une maison
2 - En abri souterrain, poste de télécommandes des lance-fusées Nebelwehrfer, avec le générateur d'électricité
3 - 4 rangées comprenant chacune 10 châssis (en bois?) de lancement de fusées de 320mm incendiaires (4 fusées par châssis?). Les châssis étaient dans des fosses.
4 - Câble téléphonique enterré récemment (entre le 24 mars et le 24 mai 44) vers le WN66 (Les Moulins). Les tranchées sont bien visibles sur les photos aériennes.
5 - Câble téléphonique enterré (avant le 24 mars 44) vers les WN 64 et 65 (Le Ruquet)
6 - Emplacement, à la traversée d'un ravin, où le câble téléphonique vers le Ruquet a été sectionné dans la nuit du 5 au 6 juin par un commando de soldats américains probablement parachutés et bien renseignés sur l'emplacement où ils devaient rechercher le câble.
7 - 2 portes belges fermant la route le soir
Les photos aériennes
St-Laurent et les vignettes de Vierville en 1943
24 mars 44, aucune trace de lance fusées.Le câble vers Le Ruquet est en place.
La photo montre aussi la trace de la tranchée creusée pour le câble téléphonique reliant le Ruquet au central de Louvières. Ce câble a été sectionné (témoignage Edmond Scelles) dans la nuit du 5 au 6 juin par un commando américain.
St-Laurent le 24 mai 44. On aperçoit seulement 2 rangées de Nebelwehrfer sur les 4 qui semblent en place le 6juin
vers 14h00, la mer descend nettement. On aperçoit 4 rangées de 10 Nebelwerfer en bas à gauche (WN67).
2 des rangées de Nebelwerfer de St-Laurent, bien visibles sur une photo du 6 juin 6 juin vers 12h00
Cartes établies avant le débarquement
carte des objectifs de la batterie de Formigny, sur laquelle sont indiqués les emplacements des WN67 et 69
St-Laurent centre - Carte au 1/12500 US
Carte Allemande des WN
Carte US
Des châssis Nebelwerfer de 320mm à St-Laurent
Le WN 69 est repéré sur une carte Allemande dans la partie ouest du bourg de St-Laurent.
Effectivement se trouvait dans cette zone la Kommandantur de Saint-Laurent et le PC de la compagnie 10/726 et probablement celui de la compagnie 5/916 arrivée récemment.
Un poste de DCA (mitrailleuse) était installé sur le toit d'une maison au nord de la route.
La route vers Vierville était fermée la nuit par un barrage constitué de 2 portes belges mobiles (éléments C).
En avril et mai 1944, une unité de lance fusées incendiaires de 320mm dits Nebelwehrfer (100ème Abteilung) s'est installée au sud de la route.
Des câbles téléphoniques enterrés ont été repérés facilement par avion dès leur mise en place. Ils reliaient les WN des Moulins et du Ruquet au PC et à un central téléphonique situé dans un abri à Louvières.
Légendes:
en vert câbles téléphoniques allemands enterrés
en rouge ouvrages allemands
1 - Poste de DCA installé sur le toit d'une maison
2 - En abri souterrain, poste de télécommandes des lance-fusées Nebelwehrfer, avec le générateur d'électricité
3 - 4 rangées comprenant chacune 10 châssis (en bois?) de lancement de fusées de 320mm incendiaires (4 fusées par châssis?). Les châssis étaient dans des fosses.
4 - Câble téléphonique enterré récemment (entre le 24 mars et le 24 mai 44) vers le WN66 (Les Moulins). Les tranchées sont bien visibles sur les photos aériennes.
5 - Câble téléphonique enterré (avant le 24 mars 44) vers les WN 64 et 65 (Le Ruquet)
6 - Emplacement, à la traversée d'un ravin, où le câble téléphonique vers le Ruquet a été sectionné dans la nuit du 5 au 6 juin par un commando de soldats américains probablement parachutés et bien renseignés sur l'emplacement où ils devaient rechercher le câble.
7 - 2 portes belges fermant la route le soir
Les photos aériennes
St-Laurent et les vignettes de Vierville en 1943
24 mars 44, aucune trace de lance fusées.Le câble vers Le Ruquet est en place.
La photo montre aussi la trace de la tranchée creusée pour le câble téléphonique reliant le Ruquet au central de Louvières. Ce câble a été sectionné (témoignage Edmond Scelles) dans la nuit du 5 au 6 juin par un commando américain.
St-Laurent le 24 mai 44. On aperçoit seulement 2 rangées de Nebelwehrfer sur les 4 qui semblent en place le 6juin
vers 14h00, la mer descend nettement. On aperçoit 4 rangées de 10 Nebelwerfer en bas à gauche (WN67).
2 des rangées de Nebelwerfer de St-Laurent, bien visibles sur une photo du 6 juin 6 juin vers 12h00
Cartes établies avant le débarquement
carte des objectifs de la batterie de Formigny, sur laquelle sont indiqués les emplacements des WN67 et 69
St-Laurent centre - Carte au 1/12500 US
Carte Allemande des WN
Carte US
Des châssis Nebelwerfer de 320mm à St-Laurent
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN 68, lieu dit "Les Moulins" St-Laurent
Le WN 68, installé aux à St-Laurent, à l'ouest de la route conduisant à la mer
Le WN 68 était installé aux Moulins, sur la moité ouest du hameau presque complètement démoli avant le 6 juin.
Il était relativement peu armé. Les photos prises après le débarquement ne montrent qu'un canon antichar de 50 mm et un tourelle de char. Il y avait certainement plusieurs postes de mitrailleuses le long de la mer et sur la falaise.
Plan du WN 68, en bleu fossé antichar, en violet barbelés (tracé très approximatif)
Légendes:
1 - Canon PAK38 de 50 mm en cuve, en bordure de mer, existence incertaine, position incertaine
2 - Tourelle de char Panzer 3, avec canon court de 75mm, position et existence certaine
3 - Bunker à 2 postes de tir individuels, orienté vers le Sud et l'Est
4 - Accès du site, 2 portes belges mobiles (Eléments C), fermées la nuit
5 - Mur antichar, postion certaine, fermeture encore incomplète, liée à des villas non encore démolies
6 - Fossé antichar rempli d'eau, un passage routier maintenu pour accès aux travaux de la plage
7 - Bunker ou abri béton en construction
2 photos prises le 30 juin 1943, alors que les Allemands avaient commencé à détruire les villas de la plage
Les Moulins Ouest, ci-dessous, photo renseignée
Le 24 mars 44
Les profils de côte photographiés par les alliés avant le débarquement, depuis des sous-marins. Ci-dessus, la côte du Ruquet à Saint-Laurent.
Profil de côtes de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
Les "Moulins" en 1943, avant les grands travaux de fortifications et la construction du fossé antichar.
St-Laurent et les vignettes de Vierville en 1943
un P 38 Lightning de reconnaissance photographie le rivage à St-Laurent le 19 mai 44. Il n'y a encore que peu d'obstacles sur la plage
Détails du WN68, 6 juin 12h15
Plans établis avant le débarquement
Les Moulins D3 Carte au 1/12500
St-Laurent centre
les défenses de St-Laurent d'après une carte US du 19 mai 44 (très approximatif)
Plan des Moulins avant-guerre. En principe toutes les villas au nord du Moulin des Benoit étaient détruites par les Allemands, à l'exception de celles entourées d'un rond bleu sur ce plan.
Plans approximatifs des WN 66 et 68, établi avant le jour J par les Alliés
Photos du WN 68
Un Tobrouk pour tourelle de char au WN 68 ?, sur la crête?
Postes de tirs sur la falaise, WN 68
La maison des Schneegans en 1941, sous l'occupation.
En premier plan, un amas de ferrailles qui représente probablement un ouvrage en construction
Fossé antichar de D3, au fond les Sables d'Or, vue sur le WN66, depuis le WN68
Au WN68, au fond la villa Ste Cécile
Casemate à double poste de tir au WN68
Le mur antichar de St-Laurent
Une tourelle de char Panzer 3 au WN 68
sept 44, Les Moulins, WN68, on aperçoit la tourelle de char. La maison non détruite est celle du jardineir de la propriété Roide
cette photo n'est pas identifiée de façon certaine, il s'agit probablement de le tourelle du WN 68
Le WN 68 était installé aux Moulins, sur la moité ouest du hameau presque complètement démoli avant le 6 juin.
Il était relativement peu armé. Les photos prises après le débarquement ne montrent qu'un canon antichar de 50 mm et un tourelle de char. Il y avait certainement plusieurs postes de mitrailleuses le long de la mer et sur la falaise.
Plan du WN 68, en bleu fossé antichar, en violet barbelés (tracé très approximatif)
Légendes:
1 - Canon PAK38 de 50 mm en cuve, en bordure de mer, existence incertaine, position incertaine
2 - Tourelle de char Panzer 3, avec canon court de 75mm, position et existence certaine
3 - Bunker à 2 postes de tir individuels, orienté vers le Sud et l'Est
4 - Accès du site, 2 portes belges mobiles (Eléments C), fermées la nuit
5 - Mur antichar, postion certaine, fermeture encore incomplète, liée à des villas non encore démolies
6 - Fossé antichar rempli d'eau, un passage routier maintenu pour accès aux travaux de la plage
7 - Bunker ou abri béton en construction
2 photos prises le 30 juin 1943, alors que les Allemands avaient commencé à détruire les villas de la plage
Les Moulins Ouest, ci-dessous, photo renseignée
Le 24 mars 44
Les profils de côte photographiés par les alliés avant le débarquement, depuis des sous-marins. Ci-dessus, la côte du Ruquet à Saint-Laurent.
Profil de côtes de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
Les "Moulins" en 1943, avant les grands travaux de fortifications et la construction du fossé antichar.
St-Laurent et les vignettes de Vierville en 1943
un P 38 Lightning de reconnaissance photographie le rivage à St-Laurent le 19 mai 44. Il n'y a encore que peu d'obstacles sur la plage
Détails du WN68, 6 juin 12h15
Plans établis avant le débarquement
Les Moulins D3 Carte au 1/12500
St-Laurent centre
les défenses de St-Laurent d'après une carte US du 19 mai 44 (très approximatif)
Plan des Moulins avant-guerre. En principe toutes les villas au nord du Moulin des Benoit étaient détruites par les Allemands, à l'exception de celles entourées d'un rond bleu sur ce plan.
Plans approximatifs des WN 66 et 68, établi avant le jour J par les Alliés
Photos du WN 68
Un Tobrouk pour tourelle de char au WN 68 ?, sur la crête?
Postes de tirs sur la falaise, WN 68
La maison des Schneegans en 1941, sous l'occupation.
En premier plan, un amas de ferrailles qui représente probablement un ouvrage en construction
Fossé antichar de D3, au fond les Sables d'Or, vue sur le WN66, depuis le WN68
Au WN68, au fond la villa Ste Cécile
Casemate à double poste de tir au WN68
Le mur antichar de St-Laurent
Une tourelle de char Panzer 3 au WN 68
sept 44, Les Moulins, WN68, on aperçoit la tourelle de char. La maison non détruite est celle du jardineir de la propriété Roide
cette photo n'est pas identifiée de façon certaine, il s'agit probablement de le tourelle du WN 68
Dernière édition par Hick22 le Sam 2 Juil 2016 - 11:36, édité 1 fois
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
La zone fortifiée WN 66 à l'est des Moulins St Laurent
La zone fortifiée WN 66 à l'est des Moulins
Le WN 66 était placé immédiatement à l'est de la descente des Moulins à St-Laurent.
Il était apparemment en pleine construction et les positions d'artillerie en service le 6 juin étaient très limitées: un canon PAK de 50 mm en bordure de mer, une position de tir individuel double orientée vers le sud et l'ouest en haut de la bordure est du vallon, et peut-être un tobrouck pour mortier sur le plateau.
Par contre au moins 4 bunkers étaient en pleine construction.
En 44, au WN66, était installé un poste de veille permanente de la Luftwaffe, n° 56 « Gustav » , avec 6 hommes de la Luft Flugwach Kommando (FLUKO), de la 15. Flugmelde-Reserve_Kompanie dont le PC était à Rocquencourt. La 15. Flugmelde-Reserve_Kompanie appartenait au III. Abteilung du Luftgau-Nachrichten-Regiment Westfrankreich. Il est possible que la villa les "Sables d'Or" ait abrité ce groupe.
13h00 le 6 juin, le WN66
Carte Allemande des WN
Plan du WN 66
Légendes:
1 - Bunker en béton, à 2 postes de tir individuels, orientés vers le sud et l'ouest
2 - Bunker en construction pour pièce d'artillerie orienté vers l'Est
3 - Bunker en construction pour pièce d'artillerie orienté vers l'Ouest
4 - Bunker en construction pour PAK 50mm, à double orientation E et O; (cf Brandel:41,42 & 43 - "Standard type casemate, front, interior and under construction 90506662")
5 - Tobrouck en construction pour tourelle de char, prêt à recevoir la tourelle, qui était encore sur son camion de transport le 6 juin.
6 - Villa 'Les Sables d'Or", non détruite, pour une raison indéterminée, peut-être un poste d'observation de la Luftwaffe.
7 - Mur antichar appuyé sur des maisons en cours de démolition.
8 - Accès à la plage, fermé la nuit par 2 portes belges (éléments C) mobiles
9 - Fossé antichar inondé
10 - Tobrouck pour mortier??
11 - Canon PAK 38 de 50mm en cuve, en bord de mer
Vue du WN66, vers début 44
Casemate pour 2 postes de tir, WN66
Casemate (réf Brandel 42) en construction au WN66 90506662 , N°4 sur le plan ??
Dans le WN 66, un emplacement à 2 embrasures non encore recouvert, N°4 sur le plan, après déblaiement des coffrages et ferraillages??
Le mur antichar de St-Laurent
Canon antichar de 50mm
Canon antichar de 50mm au WN66, N°26 du croquis Brandel N°11 sur le plan du WN
Bunker en construction au WN66, N°2 sur le plan du WN
Petite douche improvisée!!.
Le WN 66 était placé immédiatement à l'est de la descente des Moulins à St-Laurent.
Il était apparemment en pleine construction et les positions d'artillerie en service le 6 juin étaient très limitées: un canon PAK de 50 mm en bordure de mer, une position de tir individuel double orientée vers le sud et l'ouest en haut de la bordure est du vallon, et peut-être un tobrouck pour mortier sur le plateau.
Par contre au moins 4 bunkers étaient en pleine construction.
En 44, au WN66, était installé un poste de veille permanente de la Luftwaffe, n° 56 « Gustav » , avec 6 hommes de la Luft Flugwach Kommando (FLUKO), de la 15. Flugmelde-Reserve_Kompanie dont le PC était à Rocquencourt. La 15. Flugmelde-Reserve_Kompanie appartenait au III. Abteilung du Luftgau-Nachrichten-Regiment Westfrankreich. Il est possible que la villa les "Sables d'Or" ait abrité ce groupe.
13h00 le 6 juin, le WN66
Carte Allemande des WN
Plan du WN 66
Légendes:
1 - Bunker en béton, à 2 postes de tir individuels, orientés vers le sud et l'ouest
2 - Bunker en construction pour pièce d'artillerie orienté vers l'Est
3 - Bunker en construction pour pièce d'artillerie orienté vers l'Ouest
4 - Bunker en construction pour PAK 50mm, à double orientation E et O; (cf Brandel:41,42 & 43 - "Standard type casemate, front, interior and under construction 90506662")
5 - Tobrouck en construction pour tourelle de char, prêt à recevoir la tourelle, qui était encore sur son camion de transport le 6 juin.
6 - Villa 'Les Sables d'Or", non détruite, pour une raison indéterminée, peut-être un poste d'observation de la Luftwaffe.
7 - Mur antichar appuyé sur des maisons en cours de démolition.
8 - Accès à la plage, fermé la nuit par 2 portes belges (éléments C) mobiles
9 - Fossé antichar inondé
10 - Tobrouck pour mortier??
11 - Canon PAK 38 de 50mm en cuve, en bord de mer
Vue du WN66, vers début 44
Casemate pour 2 postes de tir, WN66
Casemate (réf Brandel 42) en construction au WN66 90506662 , N°4 sur le plan ??
Dans le WN 66, un emplacement à 2 embrasures non encore recouvert, N°4 sur le plan, après déblaiement des coffrages et ferraillages??
Le mur antichar de St-Laurent
Canon antichar de 50mm
Canon antichar de 50mm au WN66, N°26 du croquis Brandel N°11 sur le plan du WN
Bunker en construction au WN66, N°2 sur le plan du WN
Petite douche improvisée!!.
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
WN 67
Et le WN 67 ???
Voilà tout ce que j'ai:
Le WN 67 est indiqué sur une carte Allemande immédiatement à l'est du WN66. Mais aucune vraie fortifications allemande ne se trouvait semble-t-il à cet emplacement, sinon une surface abondamment terrassée, qui ressemble à un WN factice, destiné à servir de leurre. Peut-être le WN 67 est-il donc une fausse installation. Par la suite, on a pu interpréter la position des lance-fusées Nebelwehrfer comme étant le WN67. C'est possible, mais peu vraisemblable, car l'emplacement du WN67 indiqué sur les cartes allemandes ne correspond pas à celui des lance-fusées, qui n'ont d'ailleurs été mis en place qu'en mai 44.
Je pense qu'il s'agit du site sur lequel a été bâti le cimetière américain de Colleville
Voilà tout ce que j'ai:
Le WN 67 est indiqué sur une carte Allemande immédiatement à l'est du WN66. Mais aucune vraie fortifications allemande ne se trouvait semble-t-il à cet emplacement, sinon une surface abondamment terrassée, qui ressemble à un WN factice, destiné à servir de leurre. Peut-être le WN 67 est-il donc une fausse installation. Par la suite, on a pu interpréter la position des lance-fusées Nebelwehrfer comme étant le WN67. C'est possible, mais peu vraisemblable, car l'emplacement du WN67 indiqué sur les cartes allemandes ne correspond pas à celui des lance-fusées, qui n'ont d'ailleurs été mis en place qu'en mai 44.
Je pense qu'il s'agit du site sur lequel a été bâti le cimetière américain de Colleville
Dernière édition par Hick22 le Sam 2 Juil 2016 - 11:59, édité 1 fois
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 65 lieu dit "le Ruquet"
Le WN 65
La zone fortifiées WN 65 était installée à l'Ouest du vallon du Ruquet, essentiellement dans sa partie basse. Elle ne devait pas être occupée par plus d'une trentaine de soldats. L'ensemble fortifié était ceinturé de barbelés. Un grand fossé antichar barrait l'accès de la vallée.
Le long du rivage, une villa non détruite ("L'Abri Côtier") était probablement pourvue d'un poste d'observation construit sur son toit. Il y avait aussi des tranchées le long du rivage, avec au moins 1 tobrouck, pour mitrailleuse probablement, et peut-être un encuvement découvert pour canon PAK de 50 mm.
Juste en arrière du fossé antichar, se trouvait une casemate bétonnée armée d'un canon antichar PAK de 50mm, orienté vers l'est.
A l'ouest de ce bunker, 1 grosse casemate bétonnée était toujours en construction, pour être armée ultérieurement d'un canon orienté vers l'ouest.
La crête de falaise était garnie de tranchées et de postes de tirs sommairement protégés.
En haut du vallon, en rive ouest, un canon antichar mobile de 50 mm (fourni par le détachement antichar de la Division, stationné non loin de Trévières) avait été mis en place le 4 juin dans le cadre du renforcement des défenses ordonnées par la 352ème division, après les messages adressés à la Résistance française et interceptés par les Allemands. Ce canon avait été installé dans un abri couvert en terre préparé à l'avance.
Il ne semble pas qu'il y avait de position de mortiers, peut-être un poste de DCA (mitrailleuse AA).
Comme les autres WN, la position était reliée aux PC allemands par un cable téléphonique enterré.
Plan du WN65
Légendes: en bleu fossé antichar rempli d'eau, en violet barbelés
1 - Bunker avec canon antichar PAK38 de 50mm
2 - Bunker en construction
3 - 5 postes de mitrailleuses
4 - Tobrouck pour mitrailleuse
5 - Villa (l'ancienne villa appelée "l'Abri Côtier") servant de poste d'observation
6 - Canon PAK 38 de 50 mm antichar, mobile
Profil de côtes de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
La côte du Ruquet à Saint-Laurent, photographiée par des sous-marins Alliés vers 1943, avant les destructions et fortifications réalisées par les Allemands
En haut à droite, Le Ruquet, photo prise début 1943, avant la construction des principales défenses et du fossé antichar
Entre les Moulins et le Ruquet, le 6 juin vers midi
Le WN65 vers 13h00 le 6 juin
10 mai 44 , ci-dessus et ci-dessous, des photos renseignées pour l'étude des bancs de sable et des marées
Le vallon du Ruquet photographié le 19 mai 1944 par un P38 Lightning de reconnaissance. Les obstacles de plage seront multipliés dans les jours qui suivront.
WN65 -Réf 29 3 pillboxes on edge of bluff, taken from 6735-9020 in SE direction. limited arc of fire
Photo du 27 avril 1944, le fossé antichar est encore inachevé.
Série de 6 photos cavalières prises le 30 juin 1943, alors que les Allemands avaient commencé à détruire les villas de la plage. Vers Le Ruquet en venant de l'Ouest
Plans photographique et topographique du WN 65 renseignés avec les éléments les plus vraisemblables
Le fossé antichar
Le fossé antichar qui barrait l'entrée du vallon du Ruquet
La vallée du Ruquet en 1945
3 positions de mitrailleuses au dessus du Ruquet, réf Brandel 29
Ce canon antichar PAK38 de 50mm a probablement été installé en haut du vallon du Ruquet le 4 juin 1944 à l'occasion du renforcement des défenses par de l'artillerie antichar de la 352ème division
Vu du bunker en terre en haut de la sortie E1, sept 44 (là où se trouvait un canon PK38 de 50mm)
WN65 - Eté 1944
Le bunker bétonné du canon PAK de 50mm, face avant
La casemate du WN65, avec son canon antichar PAK 38 de 50mm KWK39 à canon long (tube de 3m avec frein de bouche)
Vers le 10 juin, la casemate est occupée par le PC des Brigades Spéciales du Génie
Le canon antichar PAK de 50mm
Toujours le canon de 50mmPAK sous casemate au WN65
Photos prisent par le marin Al Jones
Toujours le même canon de 50mm, mais sur la photo ci-dessus, il a perdu (provisoirement) son frein de bouche, mais c'est bien le même canon
Le bunker bétonné du canon PAK de 50mm, face arrière
Le central téléphonique du Génie installé derrière la casemate
L'arrière de la casemate du WN65
Vue de l'intérieur
Le bunker en construction dans le WN65, juste à l'Ouest de la casemate du canon de 50
La zone fortifiées WN 65 était installée à l'Ouest du vallon du Ruquet, essentiellement dans sa partie basse. Elle ne devait pas être occupée par plus d'une trentaine de soldats. L'ensemble fortifié était ceinturé de barbelés. Un grand fossé antichar barrait l'accès de la vallée.
Le long du rivage, une villa non détruite ("L'Abri Côtier") était probablement pourvue d'un poste d'observation construit sur son toit. Il y avait aussi des tranchées le long du rivage, avec au moins 1 tobrouck, pour mitrailleuse probablement, et peut-être un encuvement découvert pour canon PAK de 50 mm.
Juste en arrière du fossé antichar, se trouvait une casemate bétonnée armée d'un canon antichar PAK de 50mm, orienté vers l'est.
A l'ouest de ce bunker, 1 grosse casemate bétonnée était toujours en construction, pour être armée ultérieurement d'un canon orienté vers l'ouest.
La crête de falaise était garnie de tranchées et de postes de tirs sommairement protégés.
En haut du vallon, en rive ouest, un canon antichar mobile de 50 mm (fourni par le détachement antichar de la Division, stationné non loin de Trévières) avait été mis en place le 4 juin dans le cadre du renforcement des défenses ordonnées par la 352ème division, après les messages adressés à la Résistance française et interceptés par les Allemands. Ce canon avait été installé dans un abri couvert en terre préparé à l'avance.
Il ne semble pas qu'il y avait de position de mortiers, peut-être un poste de DCA (mitrailleuse AA).
Comme les autres WN, la position était reliée aux PC allemands par un cable téléphonique enterré.
Plan du WN65
Légendes: en bleu fossé antichar rempli d'eau, en violet barbelés
1 - Bunker avec canon antichar PAK38 de 50mm
2 - Bunker en construction
3 - 5 postes de mitrailleuses
4 - Tobrouck pour mitrailleuse
5 - Villa (l'ancienne villa appelée "l'Abri Côtier") servant de poste d'observation
6 - Canon PAK 38 de 50 mm antichar, mobile
Profil de côtes de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
La côte du Ruquet à Saint-Laurent, photographiée par des sous-marins Alliés vers 1943, avant les destructions et fortifications réalisées par les Allemands
En haut à droite, Le Ruquet, photo prise début 1943, avant la construction des principales défenses et du fossé antichar
Entre les Moulins et le Ruquet, le 6 juin vers midi
Le WN65 vers 13h00 le 6 juin
10 mai 44 , ci-dessus et ci-dessous, des photos renseignées pour l'étude des bancs de sable et des marées
Le vallon du Ruquet photographié le 19 mai 1944 par un P38 Lightning de reconnaissance. Les obstacles de plage seront multipliés dans les jours qui suivront.
WN65 -Réf 29 3 pillboxes on edge of bluff, taken from 6735-9020 in SE direction. limited arc of fire
Photo du 27 avril 1944, le fossé antichar est encore inachevé.
Série de 6 photos cavalières prises le 30 juin 1943, alors que les Allemands avaient commencé à détruire les villas de la plage. Vers Le Ruquet en venant de l'Ouest
Plans photographique et topographique du WN 65 renseignés avec les éléments les plus vraisemblables
Le fossé antichar
Le fossé antichar qui barrait l'entrée du vallon du Ruquet
La vallée du Ruquet en 1945
3 positions de mitrailleuses au dessus du Ruquet, réf Brandel 29
Ce canon antichar PAK38 de 50mm a probablement été installé en haut du vallon du Ruquet le 4 juin 1944 à l'occasion du renforcement des défenses par de l'artillerie antichar de la 352ème division
Vu du bunker en terre en haut de la sortie E1, sept 44 (là où se trouvait un canon PK38 de 50mm)
WN65 - Eté 1944
Le bunker bétonné du canon PAK de 50mm, face avant
La casemate du WN65, avec son canon antichar PAK 38 de 50mm KWK39 à canon long (tube de 3m avec frein de bouche)
Vers le 10 juin, la casemate est occupée par le PC des Brigades Spéciales du Génie
Le canon antichar PAK de 50mm
Toujours le canon de 50mmPAK sous casemate au WN65
Photos prisent par le marin Al Jones
Toujours le même canon de 50mm, mais sur la photo ci-dessus, il a perdu (provisoirement) son frein de bouche, mais c'est bien le même canon
Le bunker bétonné du canon PAK de 50mm, face arrière
Le central téléphonique du Génie installé derrière la casemate
L'arrière de la casemate du WN65
Vue de l'intérieur
Le bunker en construction dans le WN65, juste à l'Ouest de la casemate du canon de 50
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 64, Est du vallon du Ruquet
Le WN 64
La zones fortifiée WN 64 étaient installée à l'Est du vallon du Ruquet, sur la colline (en fait sur le territoire de la commune de Colleville sur mer).
Peu importante, elle était équipée d'un canon de campagne de 75mm, installé dans une échancrure de la colline, avec un bunker en béton en construction au voisinage, destiné à abriter ce canon. Il y avait aussi un mortier français de 81 mm et quelques positions de mitrailleuses et de tireurs individuels.
Les effectifs en place étaient probablement inférieurs à 20 hommes, peut-être seulement une quinzaine.
La position était reliée aux PC allemands par un câble téléphonique enterré.
Plan du WN64
Légendes: en bleu, fossé antichar inondé, en violet: ceinture de barbelés
1 - canon de campagnede 75mm, en position non protégée
2 - Bunker en construction, pour le canon de 75mm installé à côté
3 - Mortier français de 81mm, avec armoires à munitions bétonnées
Plan photographique renseigné
Plan des Moulins avant-guerre. En principe toutes les villas au nord du Moulin des Benoit étaient détruites par les Allemands, à l'exception de celles entourées d'un rond bleu sur ce plan.
Photos prises par les Alliés avant le débarquement
En haut à droite, Le Ruquet, photo prise début 1943, avant la construction des principales défenses et du fossé antichar
Le Ruquet 30 juin 1943
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
Profil de côtes de Colleville sur mer à Dog White
La côte du Ruquet à Saint-Laurent sur mer, photographiée par des sous-marins Alliés vers 1943, avant les destructions et fortifications réalisées par les Allemands
Photos du 27 avril 1944, le fossé antichar est encore inachevé.
Le vallon du Ruquet photographié le 19 mai 1944 par un Lightning RF38 de reconnaissance. Les obstacles de plage seront multipliés dans les jours qui suivront.
Plans établis par les Alliés avant le débarquement, Les fortifications du Ruquet, décrites par une carte US du 19 mai 44
Un plan américain très approximatif et rempli d'erreurs
WN64 La flèche indique un mortier de 81mm français (réf Brandel N°25, coord: 6785-8964)
Le Ruquet, le 6 juin vers midi
WN64, le 6 juin vers13h00
La vallée du Ruquet en 1945
En 1945, à l'Est du Ruquet
Le Ruquet, le WN64 est sur le coteau à droite. Le fossé antichar n'est pas encore comblé
Le mortier de 81mm
mortier français de 81mm au WN64 réf Brandel 25, WN64
Ci dessous la casemate béton en construction, destinée à recevoir le canon de 75
Un grand bunker en construction dans le WN64, à l'Est de la vallée du Ruquet
Le canon de 76,2mm
Le canon de campagne de 76mm installé dans le WN64, au voisinage du bunker en construction
Canon de 76,2, IKH290(r) le modèle installé au WN64
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 63, PC souterrain
Le WN 63, PC souterrain
Ce PC servait pour les compagnie suivantes:
3/726
8/916
10 mai, WN 60-61-62
Les WN 60, 61 et 62, tels que décrits par une carte US en date du 19 mai 44
les défenses de Colleville sur mer, d'après les renseignements US au 19 mai 44
Entrée du PC allemend au WN63, après la guerre
La porte d'entrée de l'abri, dans le talus de la route conduisant à la mer
Ce PC servait pour les compagnie suivantes:
3/726
8/916
10 mai, WN 60-61-62
Les WN 60, 61 et 62, tels que décrits par une carte US en date du 19 mai 44
les défenses de Colleville sur mer, d'après les renseignements US au 19 mai 44
Entrée du PC allemend au WN63, après la guerre
La porte d'entrée de l'abri, dans le talus de la route conduisant à la mer
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN62 était l'un des quinze points d'appui d'Omaha Beach.
Le WN62 était l'un des quinze points d'appui d'Omaha Beach. C'était semble-t-il le plus important de tous, par sa puissance de feu en artillerie, mortiers et mitrailleuses.
Il était occupé en permanence par 25 soldats de la 3ème compagnie du 726ème régiment d'infanterie de la 716ème division d'infanterie. Cette compagnie (commandée par le lieutenant Edmond Bauch) était répartie du WN 59 au WN 64, le PC de compagnie se trouvait au WN 63.
En cas d'alerte, ce qui était le cas depuis le 4 juin 1944, 1 officier et 8 hommes de la 1ère batterie du régiment d'artillerie de la 352ème division d'infanterie étaient affectés au poste d'observation d'artillerie du WN 62. Cette batterie se trouvait à Houtteville, à 4,5 kilomètres de là.
De plus, à la suite des précautions exceptionnelles supplémentaires prises par la 352ème division depuis l'envoi des messages d'action à la Résistance (qui avaient été bien interprétés par l'Abwehr), un canon antichar de 50 mm mobile, avec 4 artilleurs, avait été installé le 4 juin, fourni par la compagnie antichar de la 352ème division.
Les casemates béton et les abris de cantonnement n'ont été construits par l'organisation Todt qu'au printemps 1944 après l'inspection de Rommel (le 29 janvier 1944).
Plan du WN 62 - Les tranchées sont en vert les ruisseaux et fossés antichars en bleu, les chemins en marron
Légendes:
1 - 2 bunkers en béton, venant d'être achevés, ils abritaient 2 canons de 75mm, dont peut-être un PAK40 antichar, l'autre étant un canon de campagne classique. Effectifs: 8 hommes en tout.
2 - 2 canons de 50mm antichar, PAK38. Effectifs en place: 4+2 hommes
3 - Poste d'observation de l'artillerie (1ère batterie du Régiment 352, à Houtteville, Lt Frerking). Effectifs: 3 hommes
4 - Poste de transmission téléphonique des artilleurs. Effectifs : 5 hommes
5 - Poste de transmission optique avec le PC de la compagnie 3/726 au WN63, et avec le WN61. Effectifs: 2 hommes
6 - 2 "Tobrouck" avec mortiers de 50mm. Effectifs: 1 homme par Tobrouck
7 - 2 "Tobrouck" pour mitrailleuses MG. Effectifs: 3 hommes en tout
8 - 4 positions pour mitrailleuses de type divers, dont 2 MG42. Effectifs: 4 hommes en tout
9 - 3 abris sous béton, pour personnel et munitions
10 - Villa utilisée comme poste de garde, cuisine, etc. Effectifs: 6 hommes
11 - 5 entrées du WN à travers les clôtures en barbelés (figurées en violet)
12 - Voie ferrée étroite, servant pour approvisionner en agrégats le chantier Todt en cours au WN 61
13 - Position pour mitrailleuse de DCA, non occupée.
Profils cavaliers des côtes pris depuis un sous marin de poche britannique
Profil cavalier de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
Les profils de côte photographiés par les alliés avant le débarquement, depuis des sous-marins. Ci-dessus, la côte de St-Siméon à Cabourg (commune de Ste-Honorine-des-Pertes)
La côte de Colleville au Ruquet
La côte de Cabourg à Colleville
Profils de Easy Red à Port en Bessin
Profil secteurs Fox Green (E3, Colleville)
WN 62 - Réf Brandel, N°27 A/T Gun 50mm, 6887-8942. A gauche le WN61 (N°28)
41,42 & 43 - "Standard type casemate, front, interior and under construction 68748947", probablement pour protéger le canon N°2 sur le plan du WN
Photo aérienne du 27 avril 1944, le WN62 est à droite sur la photo
En haut à droite, le fossé antichar qui barre la vallée E3 de Colleville, laissant à gauche le WN62 et à droite le WN 61
Avril 43
10 mai, WN 60-61-62
Le vallon E3 photographié le 19 mai 1944 par un Lightning RF38 de reconnaissance. Les obstacles de plage seront sérieusement renforcées dans les jours qui ont précédé le 6juin
Vues aérienne des 3 Points fortifiés, les WN 62, 61, 60 (de l'Ouest à l'Est) (avant juin 44). Ci-dessous le WN62 au centre et le WN61 à droite
WN62 le 22 mai 1944
WN62, 7h30 le 6 juin 44
WN61 et 62, 12h le 6 juin 44
WN62 vers 13h00 le 6 juin
Une vue d'ensemble (vers 2011) du WN62, vu de la plage à marée basse. assemblage réalisé par Léon Carpentier
Voici le texte descriptif de Fox Green:
"Fox Green 1135 yards - The right flank of Fox Green Beach is 300 yards to the right of the valley which carries exit E3. This is 60 yards to the right of the point where Exit E3 cuts the beach. Exit E3 (which is a continuation of the shore road) bears inland just to the right of a stream which flow down the valley and follows the stream bank winding 300 yards to the left. It circles a lone white house at the base of the bluff and leads to the valley of Colleville. The left bank of the beach is at the point where the cliff rises from shore level and just to the left of where Exit F1 leaves the beach. This is the left limit of the Omaha Beach Area. The 200-foot bluff behind the beach is rough, wooded and broken. It leads inland on the right to form the left side of the valley of Exit E3. Ther is one other house visible behind Fox Green beach, which stands at the foot of the bluff slightly to the left of the beach center. The white ruins of houses should be conspicuous between this house and Exit F1. The church spire in COLLEVILLE may be visible above the bluff. The beach is backed by a grassy bank 4-6 feet high for its entire length."
Les plans des Alliés, établis avant le débarquement, ils sont très inexacts
les défenses de Colleville, d'après les renseignements Us au 19 mai 44
Les WN 60, 61 et 62, tels que décrits par une carte US en date du 19 mai 44
Un PAK 38 de 50 mm mobile, au WN62 , sur une plateforme
Entrée d'un abri, (photo P. Elie)
Soldats près d'une mitrailleuse MG 08 au WN62
Gockel au milieu de ses camarades
Le soldat Gockel qui était au WN62 et a raconté en détails ses souvenirs
Un canon de campagne de 75 mm, photographié en 1943.
C'est ainsi que Rommel découvre les deux canons tchèques de 75mm du WN 62 lors de sa visite du 29 Janvier 1944: sur une embase en béton, ils ne sont protégés que par un filet de camouflage porté par des poteaux de bois. Autour de ce canon, de gauche à droite, se tiennent 3 soldats du WN 62: Alois RECKERS, Bruno PLOTA, Hans SELBACH.
Un sentier déminé à travers le WN62 de Colleville
Un des canons de 75 Skoda, détruit le 6 juin, au WN62, dans la casemate haute
Entrée avant bunker supérieur (photo P. Elie)
Face avant bunker supérieur
La casemate haute du WN62 qui était équipée d'un canon tchéque de 76mm, détruit vers 10h00 par un des 5 chars amphibies US arrivés à Colleville
La casemate haute pour pièce de 76mm. On aperçoit en contrebas la casemate basse identique
Une casemate non identifiée
Le canon KWK de 50mm au WN62 (N°22 sur le plan)
Vue du WN62 depuis la plage
Une carte postale montrant l'emplacement du WN62 le bâtiment de gauche est celui du PC et de la cuisine.
Carte postale de F. Gockel à ses parents, renseignée après la guerre sur les défenses du WN62
Casemate basse pour canon PAK40
Intérieur de la casemate basse du canon de 75 PAK 40
Paysage de plage
bunker inférieur(photo P. Elie)
Entrée arrière bunker inférieur (photo P. Elie)
Travail sur le WN62, devant un des canons de 75mm
Le canon de 75 (PAK40) dans la casemate basse
Soldats au repos au WN62
Il était occupé en permanence par 25 soldats de la 3ème compagnie du 726ème régiment d'infanterie de la 716ème division d'infanterie. Cette compagnie (commandée par le lieutenant Edmond Bauch) était répartie du WN 59 au WN 64, le PC de compagnie se trouvait au WN 63.
En cas d'alerte, ce qui était le cas depuis le 4 juin 1944, 1 officier et 8 hommes de la 1ère batterie du régiment d'artillerie de la 352ème division d'infanterie étaient affectés au poste d'observation d'artillerie du WN 62. Cette batterie se trouvait à Houtteville, à 4,5 kilomètres de là.
De plus, à la suite des précautions exceptionnelles supplémentaires prises par la 352ème division depuis l'envoi des messages d'action à la Résistance (qui avaient été bien interprétés par l'Abwehr), un canon antichar de 50 mm mobile, avec 4 artilleurs, avait été installé le 4 juin, fourni par la compagnie antichar de la 352ème division.
Les casemates béton et les abris de cantonnement n'ont été construits par l'organisation Todt qu'au printemps 1944 après l'inspection de Rommel (le 29 janvier 1944).
Plan du WN 62 - Les tranchées sont en vert les ruisseaux et fossés antichars en bleu, les chemins en marron
Légendes:
1 - 2 bunkers en béton, venant d'être achevés, ils abritaient 2 canons de 75mm, dont peut-être un PAK40 antichar, l'autre étant un canon de campagne classique. Effectifs: 8 hommes en tout.
2 - 2 canons de 50mm antichar, PAK38. Effectifs en place: 4+2 hommes
3 - Poste d'observation de l'artillerie (1ère batterie du Régiment 352, à Houtteville, Lt Frerking). Effectifs: 3 hommes
4 - Poste de transmission téléphonique des artilleurs. Effectifs : 5 hommes
5 - Poste de transmission optique avec le PC de la compagnie 3/726 au WN63, et avec le WN61. Effectifs: 2 hommes
6 - 2 "Tobrouck" avec mortiers de 50mm. Effectifs: 1 homme par Tobrouck
7 - 2 "Tobrouck" pour mitrailleuses MG. Effectifs: 3 hommes en tout
8 - 4 positions pour mitrailleuses de type divers, dont 2 MG42. Effectifs: 4 hommes en tout
9 - 3 abris sous béton, pour personnel et munitions
10 - Villa utilisée comme poste de garde, cuisine, etc. Effectifs: 6 hommes
11 - 5 entrées du WN à travers les clôtures en barbelés (figurées en violet)
12 - Voie ferrée étroite, servant pour approvisionner en agrégats le chantier Todt en cours au WN 61
13 - Position pour mitrailleuse de DCA, non occupée.
Profils cavaliers des côtes pris depuis un sous marin de poche britannique
Profil cavalier de Colleville à Dog White
Profils de côtes de Ste-Honorine aux Moulins
Les profils de côte photographiés par les alliés avant le débarquement, depuis des sous-marins. Ci-dessus, la côte de St-Siméon à Cabourg (commune de Ste-Honorine-des-Pertes)
La côte de Colleville au Ruquet
La côte de Cabourg à Colleville
Profils de Easy Red à Port en Bessin
Profil secteurs Fox Green (E3, Colleville)
WN 62 - Réf Brandel, N°27 A/T Gun 50mm, 6887-8942. A gauche le WN61 (N°28)
41,42 & 43 - "Standard type casemate, front, interior and under construction 68748947", probablement pour protéger le canon N°2 sur le plan du WN
Photo aérienne du 27 avril 1944, le WN62 est à droite sur la photo
En haut à droite, le fossé antichar qui barre la vallée E3 de Colleville, laissant à gauche le WN62 et à droite le WN 61
Avril 43
10 mai, WN 60-61-62
Le vallon E3 photographié le 19 mai 1944 par un Lightning RF38 de reconnaissance. Les obstacles de plage seront sérieusement renforcées dans les jours qui ont précédé le 6juin
Vues aérienne des 3 Points fortifiés, les WN 62, 61, 60 (de l'Ouest à l'Est) (avant juin 44). Ci-dessous le WN62 au centre et le WN61 à droite
WN62 le 22 mai 1944
WN62, 7h30 le 6 juin 44
WN61 et 62, 12h le 6 juin 44
WN62 vers 13h00 le 6 juin
Une vue d'ensemble (vers 2011) du WN62, vu de la plage à marée basse. assemblage réalisé par Léon Carpentier
Voici le texte descriptif de Fox Green:
"Fox Green 1135 yards - The right flank of Fox Green Beach is 300 yards to the right of the valley which carries exit E3. This is 60 yards to the right of the point where Exit E3 cuts the beach. Exit E3 (which is a continuation of the shore road) bears inland just to the right of a stream which flow down the valley and follows the stream bank winding 300 yards to the left. It circles a lone white house at the base of the bluff and leads to the valley of Colleville. The left bank of the beach is at the point where the cliff rises from shore level and just to the left of where Exit F1 leaves the beach. This is the left limit of the Omaha Beach Area. The 200-foot bluff behind the beach is rough, wooded and broken. It leads inland on the right to form the left side of the valley of Exit E3. Ther is one other house visible behind Fox Green beach, which stands at the foot of the bluff slightly to the left of the beach center. The white ruins of houses should be conspicuous between this house and Exit F1. The church spire in COLLEVILLE may be visible above the bluff. The beach is backed by a grassy bank 4-6 feet high for its entire length."
Les plans des Alliés, établis avant le débarquement, ils sont très inexacts
les défenses de Colleville, d'après les renseignements Us au 19 mai 44
Les WN 60, 61 et 62, tels que décrits par une carte US en date du 19 mai 44
Un PAK 38 de 50 mm mobile, au WN62 , sur une plateforme
Entrée d'un abri, (photo P. Elie)
Soldats près d'une mitrailleuse MG 08 au WN62
Gockel au milieu de ses camarades
Le soldat Gockel qui était au WN62 et a raconté en détails ses souvenirs
Un canon de campagne de 75 mm, photographié en 1943.
C'est ainsi que Rommel découvre les deux canons tchèques de 75mm du WN 62 lors de sa visite du 29 Janvier 1944: sur une embase en béton, ils ne sont protégés que par un filet de camouflage porté par des poteaux de bois. Autour de ce canon, de gauche à droite, se tiennent 3 soldats du WN 62: Alois RECKERS, Bruno PLOTA, Hans SELBACH.
Un sentier déminé à travers le WN62 de Colleville
Un des canons de 75 Skoda, détruit le 6 juin, au WN62, dans la casemate haute
Entrée avant bunker supérieur (photo P. Elie)
Face avant bunker supérieur
La casemate haute du WN62 qui était équipée d'un canon tchéque de 76mm, détruit vers 10h00 par un des 5 chars amphibies US arrivés à Colleville
La casemate haute pour pièce de 76mm. On aperçoit en contrebas la casemate basse identique
Une casemate non identifiée
Le canon KWK de 50mm au WN62 (N°22 sur le plan)
Vue du WN62 depuis la plage
Une carte postale montrant l'emplacement du WN62 le bâtiment de gauche est celui du PC et de la cuisine.
Carte postale de F. Gockel à ses parents, renseignée après la guerre sur les défenses du WN62
Casemate basse pour canon PAK40
Intérieur de la casemate basse du canon de 75 PAK 40
Paysage de plage
bunker inférieur(photo P. Elie)
Entrée arrière bunker inférieur (photo P. Elie)
Travail sur le WN62, devant un des canons de 75mm
Le canon de 75 (PAK40) dans la casemate basse
Soldats au repos au WN62
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 61, sur la plage de Colleville-sur-mer
Le WN 61, sur la plage de Colleville (en dessous du VVF actuel)
Le WN 61 était un petit point fortifié, mais équipé de l'un des 2 seuls canons de 88 de la plage. Situé au pied des falaises, il faisait pendant au WN72, qui, à Vierville à l'autre extrémité de la plage, possédait un autre canon antichar de 88mm.
Ces 2 PAK de 88mm étaient protégés de l'artillerie de marine et ils étaient orientés pour prendre la plage de flanc. Ces canons, conçus pour détruire les chars, ont fini par se faire détruire par eux, semble-t-il assez rapidement, même pour celui du WN61 qui n'avait devant lui que quelques chars américains proches.
Il y avait aussi sur ce WN un canon de 50mm, une tourelle de char et des postes de mitrailleuses. Il ne devait pas être armé par plus de 15 à 20 soldats.
Plan du WN 61
Légendes - en vert: clôture de barbelés, en bleu: fossé antichar inondé,
1 - Bunker en béton avec canon antichar PAK43 de 88mm
2 - Plateforme béton avec canon antichar PAK38 de 50mm
3 - Tobrouck avec tourelle de char Renault R35 et canon de 37mm
4 - 2 "Tobrouck" ou postes de tir pour mitrailleuses
5 - Passage à travers le fossé antichar, permettant l'accès à la plage
Les photos d'époque du WN61
Le Tobrouck pour tourelle de char R35, on aperçoit derrière le bunker pour canon de 88, vu par l'arrière
Le canon antichar de 50mm en cuve du WN 61 (il serait toujours en place, recouvert de terre par le propriétaire du terrain)
Le canon de 50mm, en arrière plan le bunker du canon de 88mm
La casemate du WN61 qui était armée d'un canon antichar Allemand PAK43 de 88mm
vue arrière de la casemate du WN61, avec le canon de 88, glissé hors de son emplacement
Le PAK 43 du WN61, extrait de sa casemate
Le 88 PAK43 du WN61, sorti de son bunker, devant l'épave du LCI416
3 photos d'un abri du WN61, transformé après la guerre
Le WN 61 était un petit point fortifié, mais équipé de l'un des 2 seuls canons de 88 de la plage. Situé au pied des falaises, il faisait pendant au WN72, qui, à Vierville à l'autre extrémité de la plage, possédait un autre canon antichar de 88mm.
Ces 2 PAK de 88mm étaient protégés de l'artillerie de marine et ils étaient orientés pour prendre la plage de flanc. Ces canons, conçus pour détruire les chars, ont fini par se faire détruire par eux, semble-t-il assez rapidement, même pour celui du WN61 qui n'avait devant lui que quelques chars américains proches.
Il y avait aussi sur ce WN un canon de 50mm, une tourelle de char et des postes de mitrailleuses. Il ne devait pas être armé par plus de 15 à 20 soldats.
Plan du WN 61
Légendes - en vert: clôture de barbelés, en bleu: fossé antichar inondé,
1 - Bunker en béton avec canon antichar PAK43 de 88mm
2 - Plateforme béton avec canon antichar PAK38 de 50mm
3 - Tobrouck avec tourelle de char Renault R35 et canon de 37mm
4 - 2 "Tobrouck" ou postes de tir pour mitrailleuses
5 - Passage à travers le fossé antichar, permettant l'accès à la plage
Les photos d'époque du WN61
Le Tobrouck pour tourelle de char R35, on aperçoit derrière le bunker pour canon de 88, vu par l'arrière
Le canon antichar de 50mm en cuve du WN 61 (il serait toujours en place, recouvert de terre par le propriétaire du terrain)
Le canon de 50mm, en arrière plan le bunker du canon de 88mm
La casemate du WN61 qui était armée d'un canon antichar Allemand PAK43 de 88mm
vue arrière de la casemate du WN61, avec le canon de 88, glissé hors de son emplacement
Le PAK 43 du WN61, extrait de sa casemate
Le 88 PAK43 du WN61, sorti de son bunker, devant l'épave du LCI416
3 photos d'un abri du WN61, transformé après la guerre
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Le WN 60, sur la falaise de Colleville, au nord du hameau de Cabourg
Le WN 60 était un point fortifié important, situé à l'extrémité est de la plage Omaha Beach. Il comportait un canon de campagne de 75mm, 4 mortiers, une tourelle de char, plusieurs positions de mitrailleuses et de nombreux abris.
Un bunker pour le canon de 75cmm était en construction.
Il y avait de plus un poste d'observation de l'artillerie, en liaison téléphonique avec une des batteries de l'artillerie divisionnaire, située en arrière de la côte.
On peut estimer que le WN 60 avait un effectif d'environ 40 hommes.
Plan du WN60
Légendes: en verts les tranchées, en violet les barbelés
1 - Canon de campagne de 75mm type 235(b), en position non protégée
2 - Poste d'observation de l'artillerie
3 - 3 Tobroucks pour mortiers
4 - Mitrailleuse de DCA
5 - Tourelle de char Renault R35 avec canon de 37mm
6 - 3 positions de mitrailleuses
7 - 1 mortier avec abri
8 - Abris et entrées d'un souterrain
Canon de 75mm type 235(b) Skoda, N°20 réf Brandel, coord: 6984-8906
Canon de 75mm Skoda réf Brandel N°19
tranchée au WN60
tourelle de char Renault au WN60 (photo du 336thECB)
peut-être la tourelle de char du WN60, avec l'entrée d'un abri par derrière
Tobrouk pour mortier au WN60 Il y aurait aussi un tobrouk pour mitrailleuse Flak?
Vue depuis le WN60 vers l'Ouest
Le poste d'observation au WN 60
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 40
Localisation : France
Sujets similaires
» 2 - Les obstacles sur la plage d'Omaha à Vierville
» 3 - Les forces navales et les bombardements navals prévus sur Omaha Beach le D DAY
» 1 - Les plans de débarquement pour le Jour J
» 1 - Souvenirs de Michel Hardelay (31 ans en 1944), habitant de Vierville
» 3>6 Juin 2017 - VIERVILLE SUR MER - Omaha Camp
» 3 - Les forces navales et les bombardements navals prévus sur Omaha Beach le D DAY
» 1 - Les plans de débarquement pour le Jour J
» 1 - Souvenirs de Michel Hardelay (31 ans en 1944), habitant de Vierville
» 3>6 Juin 2017 - VIERVILLE SUR MER - Omaha Camp
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum