Noel pendant la seconde guerre mondiale
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Noel pendant la seconde guerre mondiale
Quoi de mieux qu'une pin up pour fêter noël , Mary Martin fut la première à lancer la mode des robes de mère noël !!! Je la trouve plutôt convaincante!! Juger par vous même :
A présent quelques premières de couverture de journaux de l'époque,
Et enfin créer par Hergé en 1942 et distribué en Belgique à 175000 exemplaires les cartes neiges!!
A présent quelques premières de couverture de journaux de l'époque,
Et enfin créer par Hergé en 1942 et distribué en Belgique à 175000 exemplaires les cartes neiges!!
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Re: Noel pendant la seconde guerre mondiale
Cool à quand Nat en mère Noel distribuant le ptit cadeau de tonton sur le front ?
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
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Re: Noel pendant la seconde guerre mondiale
Sympa comme tout
Oliver STONE- rang 14 Major
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Localisation : paris
Re: Noel pendant la seconde guerre mondiale
Hick22 a écrit:Cool à quand Nat en mère Noel distribuant le ptit cadeau de tonton sur le front ?
Je vais déjà commencer par panser vos blessures sur le front en infirmière!! Après on verra !!
Invité- Invité
Re: Noel pendant la seconde guerre mondiale
Allez pour le fun la très belle Ava Gardner qui nous présente un petit deux pièces sous vetement des années 1940.
Elle fut surnommé la plus belle femme du monde et commenca une carrière timide dans le cinéma en 1941 dans plusieurs films ou son nom n'apparaît pas , mais à partir de 1946 lorsqu'elle est à l'affiche du film « les tueurs », avec Burt Lancaster sa véritable carrière commence.
Elle fut surnommé la plus belle femme du monde et commenca une carrière timide dans le cinéma en 1941 dans plusieurs films ou son nom n'apparaît pas , mais à partir de 1946 lorsqu'elle est à l'affiche du film « les tueurs », avec Burt Lancaster sa véritable carrière commence.
Invité- Invité
Message de noël du général de Gaulle aux enfants le 24 décembre 1941
Quel bonheur, mes enfants, de vous parler ce soir de Noël. Oh ! je sais que tout n'est pas gai, aujourd'hui, pour les enfants de France. Mais je veux, cependant, vous dire des choses de fierté, de gloire, d'espérance.
Il y avait une fois : la France ! Les nations, vous savez, sont comme des dames, plus ou moins belles, bonnes et braves. Eh bien ! parmi mesdames les nations, aucune n'a jamais été plus belle, meilleure, ni plus brave que notre dame la France. Mais la France a une voisine brutale, rusée, jalouse : l'Allemagne. L'Allemagne, enivrée d'orgueil et de méchanceté, a voulu, un beau jour, réduire en servitude les nations qui l'entouraient. Au mois d'août 1914, elle s'est donc lancée à l'attaque.
Mais la France a réussi à l'arrêter sur la Marne, puis à Verdun. D'autres grandes nations, l'Angleterre, l'Amérique, ont eu ainsi le temps d'arriver à la rescousse. Alors, l'Allemagne, dont le territoire n'était nullement envahi, s'est écroulée tout à coup. Elle s'est rendue au Maréchal Foch. Elle a demandé pardon. Elle a promis, en pleurant, qu'elle ne le ferait plus jamais. Il lui restait d'immenses armées intactes, mais il ne s'est pas trouvé un seul Allemand, pas un seul ! pour tirer même un coup de fusil après la capitulation.
Là-dessus, les nations victorieuses se sont séparées pour aller chacune à ses affaires. C'est ce qu'attendait l'Allemagne. Profitant de cette naïveté, elle s'est organisée pour de nouvelles invasions. Bientôt, elle s'est ruée de nouveau sur la France. Et, cette fois, elle a gagné la bataille.
L'ennemi et ses amis prétendent que c'est bien fait pour notre nation d'avoir été battue. Mais la nation française, ce sont vos papas, vos mamans, vos frères, vos sœurs. Vous savez bien, vous, mes enfants, qu'ils ne sont pas coupables. Si notre armée fut battue, ce n'est pas du tout parce qu'elle manquait de courage, ni de discipline. C'est parce qu'elle manquait d'avions et de chars. Or, à notre époque, tout se fait avec des machines, et les victoires ne peuvent se faire qu'avec les avions, les chars, les navires, qui sont les machines de la guerre. Seulement, malgré cette défaite, il y a toujours des troupes françaises, des navires de guerre et des navires marchands français, des escadrilles françaises, qui continuent le combat. Je puis même vous dire qu'il y en a de plus en plus et qu'on parle partout dans le monde de ce qu'ils font pour la gloire de la France.
Pensez à eux, priez pour eux, car il y a là, je vous assure, de très bons et braves soldats, marins et aviateurs, qui auront à vous raconter des histoires peu ordinaires quand ils seront rentrés chez eux. Or, ils sont sûrs d'y rentrer en vainqueurs, car nos alliés, les Anglais et les Russes, ont maintenant des forces très puissantes, sans compter celles que préparent nos alliés les Américains. Toutes ces forces, les Allemands n'ont plus le temps de les détruire, parce que, maintenant, en Angleterre, en Russie, en Amérique, on fabrique d'immenses quantités d'avions, de chars, de navires. Vous verrez un jour toute cette mécanique écraser les Allemands découragés et, à mesure qu'ils reculeront sur notre territoire, vous verrez se lever de nouveau une grande armée française.
Mes chers enfants de France, vous avez faim, parce que l'ennemi mange notre pain et notre viande. Vous avez froid, parce que l'ennemi vole notre bois et notre charbon, vous souffrez, parce que l'ennemi vous dit et vous fait dire que vous êtes des fils et des filles de vaincus. Eh bien ! moi, je vais vous faire une promesse, une promesse de Noël. Chers enfants de France, vous recevrez bientôt une visite, la visite de la Victoire. Ah ! comme elle sera belle, vous verrez !...
Invité- Invité
Message de Pétain à la même date
Lorsqu'il y a un an, à cette même date, je vous adressais mes voeux de Noël..
Les événements ne l'ont pas permis. La guerre n'est pas finie. Elle a pris, au contraire, une extension considérable, ravageant chaque jour des continents nouveaux, endeuillant des milliers de familles.
La nuit s'épaissit sur le monde. La paix tant désirée s'éloigne encore de l'espérance humaine, mais nos énergies sont intactes et nous restons dans la voie du devoir.
PRISONNIERS, MES AMIS
Je sais avec quelle force vous voulez le redressement national. Dans le recueillement et la solitude, vous ne cessez de vous élever, de cultiver vos intelligences, de fortifier vos cœurs, de magnifier vos âmes. L'écho nous en arrive, par vos écrits, et nous sommes frappés par la noblesse de vos efforts.
Unis dans la douleur, vous avez fait taire entre vous tous les dissentiments que peut engendrer la diversité d'origine, d'éducation, de fortune ou d'idéal. Plus d'individualisme et d'égoïsme dans vos rangs; vous mettez en commun vos dons personnels, qui sont votre seule richesse, comme les modestes envois que nous vous faisons parvenir. Enfin, vous êtes des hommes disciplinés et vous vous rangez, sans exception, derrière le Chef, sans chercher à discuter ses instructions ou ses ordres : vous savez qu'il est plus facile d'obéir que de commander, et vous exigez impérieusement le retour à un régime d'autorité.
Ainsi, malgré la distance qui vous sépare de vos compatriotes, vous leur donnez une grande leçon. Je voudrais, par la force de votre exemple, obtenir d'eux la même unanimité que celle qui règne dans les camps de prisonniers, et aussi le même désintéressement, le même oubli de soi, le même sentiment communautaire.
Je voudrais que l'intérêt général primât toujours les intérêts particuliers.
Prisonniers, mes chers amis, puis-je mieux travailler pour vous et préparer votre libération qu'en montrant à nos vainqueurs d'hier combien vous nous paraissez dignes d'estime.
Les Allemands ont su mesurer, dans vos camps, dans les activités diverses auxquelles vous participez, votre conscience et votre habileté laborieuse, votre ingéniosité, l'aménité de votre caractère; et je suis convaincu qu'ils prendront un jour en considération la nécessité du rapatriement des prisonniers français.
Je puis vous assurer que je mettrai tout en oeuvre pour que ce jour soit prochain.
Mes chers amis, ne vous laissez pas envahir par la tristesse. N'est-ce pas un grand réconfort de savoir que vous êtes aimés, que vous êtes l'unique préoccupation des membres de votre famille assemblés ce soir au coin du feu; on n'y parlera que de vous, des nouvelles apportées par votre dernière lettre, de celle qui partira le lendemain à votre adresse. On y formera des projets pour le moment de votre retour.
Lorsque vous lirez ce message chargé de tendresse et d'affection, un grand apaisement se fera en vous et ce jour-là, vous vous sentirez moins malheureux.
Bonsoir mes chers amis et bon Noël!
Invité- Invité
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