LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
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LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
HISTOIRE:
L’Allemagne a pris plus de temps avant d’employer des femmes pour aider l’armée sur des postes de combattants, que ce qui était le cas pour la Grande-Bretagne par exemple.
Cela est probablement du à une combinaison entre l'attitude officielle du parti (plutôt misogyne) envers les femmes et le fait que l'Allemagne étant victorieuse, elle a probablement estimé qu'il était inutile de mobiliser les femmes.
Cependant, dès 1940, la nécessité pour les hommes d'être libéré des taches administratives pour le métier de soldat, c’est fait sentir. Ainsi les premières femmes ont pu intégrer les services administratifs de la communication (Nachrichtenhelferinnen des Heeres) et comme adjointe administrative au sein de l’aviation (Luftwaffenhelferinnen).
heeres
L'une des rares photos, D'HELFERIN avec une telle distinction kriegsverdienst croix, avec des épées.
Le Kvk avec des épées à été accordé pour une utilisation sous la force hostile ou services spécifiques dans la conduite de la guerre.
veste de combattante de la luft.
Au sein de la Luftwaffe, les femmes avaient entre 17 et 45 ans, elles étaient recrutées et formées pour la transmission, (Luftnachrichtentruppe), les bureaux, comme téléphonistes ou opérateurs de télétype, et assistantes dans les services de renseignement.
Dès les premières conquêtes elles ont eu le choix de servir avec des unités basées au cœur du Reich ou de rejoindre des unités administratives ou de communication sur le sol étranger conquis afin d’accompagner la « germanisation ». Ces postes restaient strictement loin des zones de combats, plutôt rattachés à des unités de commandement généraux ou à des services techniques centraux comme les communications.
1943, marque un changement stratégique du haut commandement Allemand. En effet l’augmentation sensible des bombardements de l’Allemagne par les Alliés, voit le développement important de la protection anti aérienne sur le sol allemand. Pour autant l’indisponibilité des hommes tous mobilisés en Russie, en Afrique du Nord ou dans les territoires occupés, nécessite le redéploiement d’un grand nombre des Luftwaffenhelferinnen au sein des service de la FLAK allemande, permettant de combler partiellement les besoins sans cesse croissant de personnel de défense anti-aérienne.
Après formation, il s’avère qu’elles excellent dans les taches liées à la détection sonore et/ou visuelle des flottes d’avions alliés. Avec l’apparition des radars, les Helferinnen deviennent expertes dans la détection, mais également dans le maniement des canons de défense anti-aérien comme le FLAK 38 et le FLAK 88.
Les unités formées ou Luftwaffen-Helferinnenkorps sont regroupées géographiquement autour de leur domicile et à proximité d’une installation de défense anti-aérienne. Malgré cela elles ne sont toujours pas considérées comme membres de l’armée régulière sous prétexte qu’elles restent au sein de l’Allemagne. Pour autant leur organisation est totalement militaire que cela soit dans leur organigramme de commandement comme dans la vie de tous les jours et pour la discipline.
Elles se distinguent par un badge de bras particulier porté sur le bras droit de leur uniforme.
Fin 1943, les femmes ont également été mobilisé comme le personnel médical attaché à la défense anti-aérienne par extension de ce qui existait dans la Wehrmacht, ou les personnels sanitaires étaient rattachés à une unité combattante.
En 1944, ayant un besoin crucial de combattants, le Ostkampfhelferinnen der Luftwaffe a été formé. Il est composé de femmes réfugiées en provenance d'Europe de l'Est, fuyant l’avancée Russe. Mais en Novembre 1944, il contenait tant de réfugiées en provenance de tous les pays de l'Europe que son titre a été changé pour un Luftwaffen-Kampfhelferinnen.
Début 1945, l’armée Allemande est exsangue, et à besoin absolument de troupe fraîche pour défendre ce qu’il reste du Reich ! Une nouvelle organisation féminine, la Wehrmacht-helferinnenkorps est formée grâce aux épouses et petites amies des soldats de la Wehrmacht, de la KriegsMarine et de la Luftwaffe.
Ce n’est qu’à ce moment que les autorités allemandes intègrent les Helferinnes au sein de troupes combattantes et qu’elles peuvent enfin bénéficier de la protection de l’accord de Genève (cela ne servira à rien face aux troupes russes car la Russie n’a pas signé la convention de Genève !)
Leur place est alors très importante tant pour la défense de la terre allemande qu’au soutien des troupes de combat.
Cette nouvelle organisation tardive a été divisé en trois groupes principaux : Stabshelferinnen, Nachrichtenhelferinnen, et Truppenhelferinnen. Le personnel du troisième groupe a été affecté au transport (y compris en zone de combat) et toujours aux défenses anti-aériennes.
Ce n’est que le 8 mars 1945 que cette dernière ré-organisation voit le jour. Trop tard pour changer quoi que ce soit.
Le déploiement des Helferinnes est sujet, au sein de l’organisation de l’armée allemande, à des limitations quant à ses phases d’engagements.
Ainsi, en conformité avec les lois de la guerre sur terre et le haut commandement de la Luftwaffe :
«Les Wehrmacht-helferinnen.Abt ne seront pas déployées sur le front pendant les opérations défensives mais en soutien et défense de zones clefs.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt ne seront pas déployées avec une unité de la force principale au cours des opérations offensives.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt doivent principalement être déployées sur les flancs de l'axe principal de l'avance (ou retraite) pour assurer une couverture anti-aérienne des troupes combattantes.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt peuvent déployer leur armement anti-aérien contre des cibles au sol dans un rôle défensif seulement.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt étaient autorisées à participer à certains événements majeurs tactiques, entre mi-1944 jusqu'à mai 1945. Le Flak-Helferinnen.Abt a ainsi été déployé sur des opérations du Kampfgruppe von Rybus comme Dragoon, Market Garden, la bataille des Ardennes ou sur des combats sur l’Elbe.
Il est aisé de vérifier la présence de Flak-Helferinnen juste derrière les principales lignes de front de la bataille pour la plupart des événements en France, en Hollande ou en Belgique. En effet la vitesse de l'avance alliée a permis de faire prisonnier de nombreuses unités de Flak dans leur filet.
Les unités qui arrivaient à fuir ont été regroupées notamment au sein du Kampfgruppe von Rybus comme vu plus haut.
MISSION: La défence anti-aérienne feminine ou Flak-Helferin Abt (FH Abt), devra assurer dès 1943 la protection anti-aérienne la couverture derrière la ligne avant des forces propres (FLOT). La FH Abt sera positionné près du siège de Rybus von Kampfgruppe, à l'intérieur du périmètre au cours des opérations défensives. La FH Abt sera positionné à proximité de carrefours clés, des zones bâties jugées cibles potentielles par les forces aériennes alliées et au cours des opérations offensives. La Section FH Abt restera sous le commandement du quartier général du district de la Luftwaffe, mais sous réserve de contrôle tactique dans des conditions d'urgence.
ARMEMENT : Le Flak Abt-Helferin peut employer des canons de 2 cm, de 3,7 cm ou de 8,8 cm FLAK comme armes principales dans le cadre de leur mission.
A titre personnel les membres de ses unités (surtout sur le front de l’Est a partie de 1941 et après de nombreux viol),sont autorisées à avoir une arme personnelle (P38) afin de garantir leur sécurité en cas de combats rapprochés avec risque de capture.
A partie de 1943, chaque helferinne peut employer des armes légères d'infanterie pour assurer la sécurité du périmètre de la section anti-aérienne où elle est affectée. Les véhicules non-combat peuvent être utilisés pour soutenir logistiquement la batterie anti-aérienne ou pour en assurer le transport rapide soit pour répondre à une demande du commandement, soit pour protéger et conserver sa capacité au feu.
UNIFORME:
Comme pour les hommes, les unités de Flak-Helferinnen bénéficiaient d’un uniforme. Comme pour les hommes la coupe et les matières vont évoluer tout au long de la guerre :
Il est composé d’un pantalon ou d’une jupe, d’une fliegerbluse avec le fameux patch des helferinnes sur le bras droit à mi-chemin entre la couture de l'épaule et le coude.
Une fliegermuetze de M40 ou M43 coupée avec seulement l'emblème national Luftwaffe appliquée.
Une chemise de drap, une cravate noire (la broche de la luftwaffe était en option et surtout présente avant 1943).
D’autres éléments pouvaient être touché en dotation selon le climat ou les besoins opérationnel (combinaison de travail, parka réversible et pantalon réversible, capote bleu luft…)
Les bottillons étaient dès 1940 en dotation pour toutes les troupes féminines, portés avec ou sans guêtres.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL: Tous les membres de la Flak-Helferin Abt seront dotés des éléments suivants:
Casque modèle en acier 35, 40 ou 42, peint en bleu avec l'emblème national et Luftwaffe appliqués à la 0,5cm de côté gauche en dessous du trou d'évent.
La ceinture avec boucle de la luftwaffe (marron ou noire selon les unités et la date de la dotation) ainsi que le brelage léger et les cartouchières en cas de dotation d’armement de défense (K98)
Un Sac a Pain de la Reichswehr ou modèle 1931.
Une gourde de la Reichswehr ou modèle 1931.
Exemple d’organisation pour l’usage d’un FLAK VIERLING
Flak-Fuehrerin : correspond au grade de Unteroffizier (équivalent-chef de section). Flak-Fuehrerin est responsable de la coordination, de la discipline, la préparation et le déploiement de la Flak-Helferin Abt.
Kanonier 1: Tireur principal du FLAK VIERLING. Elle assiste également le Flak-Fuehrerin dans ses missions.
Kanonier 2: tireur adjoint, a en charge la maintenance, et l’approvisionnement des canons du coté gauche.
C’est elle qui sélectionne le mode de tir, assure les réglages selon l’altitude et la vitesse de la cible.
Kanonier 3: Elle a en charge la maintenance, et l’approvisionnement des canons du coté gauche.
C’est elle qui sélectionne le mode de tir de son coté.
Kanonier 4: gestionnaire de munitions, maintient les magazines chargés et les charges de cartouches spéciales comme l'a ordonné par la Flak-Fuehrerin.
Kanonier 5: Range Finder opérateur, responsable de la préparation et le déploiement de l'EM 34 ou 10x80 Flakfernrohr, et détermine la gamme des cibles aériennes et terrestres.
L’Allemagne a pris plus de temps avant d’employer des femmes pour aider l’armée sur des postes de combattants, que ce qui était le cas pour la Grande-Bretagne par exemple.
Cela est probablement du à une combinaison entre l'attitude officielle du parti (plutôt misogyne) envers les femmes et le fait que l'Allemagne étant victorieuse, elle a probablement estimé qu'il était inutile de mobiliser les femmes.
Cependant, dès 1940, la nécessité pour les hommes d'être libéré des taches administratives pour le métier de soldat, c’est fait sentir. Ainsi les premières femmes ont pu intégrer les services administratifs de la communication (Nachrichtenhelferinnen des Heeres) et comme adjointe administrative au sein de l’aviation (Luftwaffenhelferinnen).
heeres
L'une des rares photos, D'HELFERIN avec une telle distinction kriegsverdienst croix, avec des épées.
Le Kvk avec des épées à été accordé pour une utilisation sous la force hostile ou services spécifiques dans la conduite de la guerre.
veste de combattante de la luft.
Au sein de la Luftwaffe, les femmes avaient entre 17 et 45 ans, elles étaient recrutées et formées pour la transmission, (Luftnachrichtentruppe), les bureaux, comme téléphonistes ou opérateurs de télétype, et assistantes dans les services de renseignement.
Dès les premières conquêtes elles ont eu le choix de servir avec des unités basées au cœur du Reich ou de rejoindre des unités administratives ou de communication sur le sol étranger conquis afin d’accompagner la « germanisation ». Ces postes restaient strictement loin des zones de combats, plutôt rattachés à des unités de commandement généraux ou à des services techniques centraux comme les communications.
1943, marque un changement stratégique du haut commandement Allemand. En effet l’augmentation sensible des bombardements de l’Allemagne par les Alliés, voit le développement important de la protection anti aérienne sur le sol allemand. Pour autant l’indisponibilité des hommes tous mobilisés en Russie, en Afrique du Nord ou dans les territoires occupés, nécessite le redéploiement d’un grand nombre des Luftwaffenhelferinnen au sein des service de la FLAK allemande, permettant de combler partiellement les besoins sans cesse croissant de personnel de défense anti-aérienne.
Après formation, il s’avère qu’elles excellent dans les taches liées à la détection sonore et/ou visuelle des flottes d’avions alliés. Avec l’apparition des radars, les Helferinnen deviennent expertes dans la détection, mais également dans le maniement des canons de défense anti-aérien comme le FLAK 38 et le FLAK 88.
Les unités formées ou Luftwaffen-Helferinnenkorps sont regroupées géographiquement autour de leur domicile et à proximité d’une installation de défense anti-aérienne. Malgré cela elles ne sont toujours pas considérées comme membres de l’armée régulière sous prétexte qu’elles restent au sein de l’Allemagne. Pour autant leur organisation est totalement militaire que cela soit dans leur organigramme de commandement comme dans la vie de tous les jours et pour la discipline.
Elles se distinguent par un badge de bras particulier porté sur le bras droit de leur uniforme.
Fin 1943, les femmes ont également été mobilisé comme le personnel médical attaché à la défense anti-aérienne par extension de ce qui existait dans la Wehrmacht, ou les personnels sanitaires étaient rattachés à une unité combattante.
En 1944, ayant un besoin crucial de combattants, le Ostkampfhelferinnen der Luftwaffe a été formé. Il est composé de femmes réfugiées en provenance d'Europe de l'Est, fuyant l’avancée Russe. Mais en Novembre 1944, il contenait tant de réfugiées en provenance de tous les pays de l'Europe que son titre a été changé pour un Luftwaffen-Kampfhelferinnen.
Début 1945, l’armée Allemande est exsangue, et à besoin absolument de troupe fraîche pour défendre ce qu’il reste du Reich ! Une nouvelle organisation féminine, la Wehrmacht-helferinnenkorps est formée grâce aux épouses et petites amies des soldats de la Wehrmacht, de la KriegsMarine et de la Luftwaffe.
Ce n’est qu’à ce moment que les autorités allemandes intègrent les Helferinnes au sein de troupes combattantes et qu’elles peuvent enfin bénéficier de la protection de l’accord de Genève (cela ne servira à rien face aux troupes russes car la Russie n’a pas signé la convention de Genève !)
Leur place est alors très importante tant pour la défense de la terre allemande qu’au soutien des troupes de combat.
Cette nouvelle organisation tardive a été divisé en trois groupes principaux : Stabshelferinnen, Nachrichtenhelferinnen, et Truppenhelferinnen. Le personnel du troisième groupe a été affecté au transport (y compris en zone de combat) et toujours aux défenses anti-aériennes.
Ce n’est que le 8 mars 1945 que cette dernière ré-organisation voit le jour. Trop tard pour changer quoi que ce soit.
Le déploiement des Helferinnes est sujet, au sein de l’organisation de l’armée allemande, à des limitations quant à ses phases d’engagements.
Ainsi, en conformité avec les lois de la guerre sur terre et le haut commandement de la Luftwaffe :
«Les Wehrmacht-helferinnen.Abt ne seront pas déployées sur le front pendant les opérations défensives mais en soutien et défense de zones clefs.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt ne seront pas déployées avec une unité de la force principale au cours des opérations offensives.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt doivent principalement être déployées sur les flancs de l'axe principal de l'avance (ou retraite) pour assurer une couverture anti-aérienne des troupes combattantes.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt peuvent déployer leur armement anti-aérien contre des cibles au sol dans un rôle défensif seulement.
Les Wehrmacht-helferinnen.Abt étaient autorisées à participer à certains événements majeurs tactiques, entre mi-1944 jusqu'à mai 1945. Le Flak-Helferinnen.Abt a ainsi été déployé sur des opérations du Kampfgruppe von Rybus comme Dragoon, Market Garden, la bataille des Ardennes ou sur des combats sur l’Elbe.
Il est aisé de vérifier la présence de Flak-Helferinnen juste derrière les principales lignes de front de la bataille pour la plupart des événements en France, en Hollande ou en Belgique. En effet la vitesse de l'avance alliée a permis de faire prisonnier de nombreuses unités de Flak dans leur filet.
Les unités qui arrivaient à fuir ont été regroupées notamment au sein du Kampfgruppe von Rybus comme vu plus haut.
MISSION: La défence anti-aérienne feminine ou Flak-Helferin Abt (FH Abt), devra assurer dès 1943 la protection anti-aérienne la couverture derrière la ligne avant des forces propres (FLOT). La FH Abt sera positionné près du siège de Rybus von Kampfgruppe, à l'intérieur du périmètre au cours des opérations défensives. La FH Abt sera positionné à proximité de carrefours clés, des zones bâties jugées cibles potentielles par les forces aériennes alliées et au cours des opérations offensives. La Section FH Abt restera sous le commandement du quartier général du district de la Luftwaffe, mais sous réserve de contrôle tactique dans des conditions d'urgence.
ARMEMENT : Le Flak Abt-Helferin peut employer des canons de 2 cm, de 3,7 cm ou de 8,8 cm FLAK comme armes principales dans le cadre de leur mission.
A titre personnel les membres de ses unités (surtout sur le front de l’Est a partie de 1941 et après de nombreux viol),sont autorisées à avoir une arme personnelle (P38) afin de garantir leur sécurité en cas de combats rapprochés avec risque de capture.
A partie de 1943, chaque helferinne peut employer des armes légères d'infanterie pour assurer la sécurité du périmètre de la section anti-aérienne où elle est affectée. Les véhicules non-combat peuvent être utilisés pour soutenir logistiquement la batterie anti-aérienne ou pour en assurer le transport rapide soit pour répondre à une demande du commandement, soit pour protéger et conserver sa capacité au feu.
UNIFORME:
Comme pour les hommes, les unités de Flak-Helferinnen bénéficiaient d’un uniforme. Comme pour les hommes la coupe et les matières vont évoluer tout au long de la guerre :
Il est composé d’un pantalon ou d’une jupe, d’une fliegerbluse avec le fameux patch des helferinnes sur le bras droit à mi-chemin entre la couture de l'épaule et le coude.
Une fliegermuetze de M40 ou M43 coupée avec seulement l'emblème national Luftwaffe appliquée.
Une chemise de drap, une cravate noire (la broche de la luftwaffe était en option et surtout présente avant 1943).
D’autres éléments pouvaient être touché en dotation selon le climat ou les besoins opérationnel (combinaison de travail, parka réversible et pantalon réversible, capote bleu luft…)
Les bottillons étaient dès 1940 en dotation pour toutes les troupes féminines, portés avec ou sans guêtres.
ÉQUIPEMENT INDIVIDUEL: Tous les membres de la Flak-Helferin Abt seront dotés des éléments suivants:
Casque modèle en acier 35, 40 ou 42, peint en bleu avec l'emblème national et Luftwaffe appliqués à la 0,5cm de côté gauche en dessous du trou d'évent.
La ceinture avec boucle de la luftwaffe (marron ou noire selon les unités et la date de la dotation) ainsi que le brelage léger et les cartouchières en cas de dotation d’armement de défense (K98)
Un Sac a Pain de la Reichswehr ou modèle 1931.
Une gourde de la Reichswehr ou modèle 1931.
Exemple d’organisation pour l’usage d’un FLAK VIERLING
Flak-Fuehrerin : correspond au grade de Unteroffizier (équivalent-chef de section). Flak-Fuehrerin est responsable de la coordination, de la discipline, la préparation et le déploiement de la Flak-Helferin Abt.
Kanonier 1: Tireur principal du FLAK VIERLING. Elle assiste également le Flak-Fuehrerin dans ses missions.
Kanonier 2: tireur adjoint, a en charge la maintenance, et l’approvisionnement des canons du coté gauche.
C’est elle qui sélectionne le mode de tir, assure les réglages selon l’altitude et la vitesse de la cible.
Kanonier 3: Elle a en charge la maintenance, et l’approvisionnement des canons du coté gauche.
C’est elle qui sélectionne le mode de tir de son coté.
Kanonier 4: gestionnaire de munitions, maintient les magazines chargés et les charges de cartouches spéciales comme l'a ordonné par la Flak-Fuehrerin.
Kanonier 5: Range Finder opérateur, responsable de la préparation et le déploiement de l'EM 34 ou 10x80 Flakfernrohr, et détermine la gamme des cibles aériennes et terrestres.
Dernière édition par Kristen von landsberg le Dim 24 Mai 2020 - 20:09, édité 3 fois
Kristen von landsberg- NH Unterführerin
- Messages : 101
Date d'inscription : 10/05/2016
Age : 37
Localisation : Le Tronquay
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
Sympa le texte et les infos reste à illustrer avec de nombreuses photos ! Yvan me disait ce soir qu’il savait ou en trouver !
Oliver STONE- rang 14 Major
- Messages : 612
Date d'inscription : 20/05/2016
Localisation : paris
Kristen von landsberg- NH Unterführerin
- Messages : 101
Date d'inscription : 10/05/2016
Age : 37
Localisation : Le Tronquay
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
bien instructif ma chère !!
karl hans- rang 8 Lieutnant
- Messages : 112
Date d'inscription : 22/05/2016
Age : 34
Localisation : Lyons la Forêt
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
Très sympa cet article heureusement qu'il y avait des souris grises!!
Invité- Invité
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
Good job !!!!!
Hick22- rang 10 Stabsfeldwebel
- Messages : 1054
Date d'inscription : 26/05/2016
Age : 39
Localisation : France
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
fiche d'information pour l'obtention de la plaque militaire
Kristen von landsberg- NH Unterführerin
- Messages : 101
Date d'inscription : 10/05/2016
Age : 37
Localisation : Le Tronquay
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
intéressant ce poste merci
anthony14- Messages : 42
Date d'inscription : 21/11/2016
Age : 26
Localisation : bayeux
Re: LES FEMMES DANS L’ARMEE ALLEMANDE : LES HELFERINES
1940-1942
1942-1945
1942-1945
Dernière édition par MrSimh le Lun 20 Aoû 2018 - 15:08, édité 1 fois
Invité- Invité
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